Le gouvernement jordanien a rejeté la présence de « milices sectaires » près de sa frontière avec la Syrie, se référant aux combats du Hezbollah, ce groupe terroriste chiite libanais qui a envoyé ses troupes en Syrie.
Le ministre jordanien des Affaires médias, Mohamed Momani a déclaré « nous rejetons totalement la présence des milices sectaires près de nos frontières ».
« Nous croyons que cette présence est une menace stratégique, donc nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité à nos frontières », a-t-il ajouté.
L’armée syrienne a annoncé il y a deux jours, avoir pris le contrôle de plus de 30 kilomètres de la frontière du pays avec la Jordanie, situé dans la province d’Al Sueida, annonçant que ses gardes-frontières contrôlent la frontière de la ville voisine.
Depuis le 9 Juillet, un cessez-le feu est entré en vigueur à Al Sueida et les régions du sud de Deraa et Al Quneitra, réalisé grâce à un accord entre le Gouvernement de la Russie, un allié de Damas contre les deux partisans de l’opposition, la Jordanie et les Etats-Unis.
Moumni a refusé de commenter ou d’évaluer cet accord, en vertu duquel de soi-disant « zones démilitarisées » en Syrie du sud prédominent le long de la frontière jordanienne, pour réduire le niveau de violence.