Le principal chroniqueur, Ari Shavit de l’éditorial Haaretz a admis jeudi soir qu’il était le journaliste israélien accusé d’ avoir agressé sexuellement à Los Angeles, la journaliste Danielle Berrin dans une colonne publiée, la semaine dernière.
La victime a raconté l’histoire de son agression : «Mon agression sexuelle est aussi la vôtre : l’histoire de chaque femme. La vidéo de Trump a entraîné une introspection collective sur le harcèlement sexuel et les agressions » a dit la journaliste sur Twitter et Facebook , ce mercredi.
Dans ce document, la journaliste a refusé de nommer l’agresseur qui l’a tripoté et a essayé de la convaincre de venir dans sa chambre d’hôtel.
Shavit, pour sa part, a dit avoir vu leur réunion en 2014 différemment, jusqu’à ce qu’il a lu la colonne de Berrin.
«Je pensais que nous avions une rencontre amicale, » a t’il écrit sur le site Haaretz , ce jeudi soir. « Je ne pensais pas un instant que cela constituait un harcèlement sexuel. »
Shavit est l’un des chroniqueurs de Haaretz et l’auteur du best-seller « Ma terre promise », qui est sorti aux États-Unis en 2013.
Shavit a écrit qu’il respecte « chaque femme et chaque personne » et « présente ses excuses du fond du cœur si il y a eu un malentendu. »
Le journal « Jewish Journal » où travaille la journaliste américaine a décrit Shavit dans l’article en tant qu’un « journaliste accompli en Israël » qui avait récemment publié un livre « ayant un impact sur la conversation juive » :
» Le journaliste, yeux noirs … cheveux noirs … [et] avec un regard lubrique sur son visage a invité Berrin pour l’interviewer à 10 h dans son hall d’hôtel, en disant que ce fut son seul temps libre dans son voyage de deux jours aux États-Unis. »
Lorsque Berrin a rencontré Shavit, il a commencé à lui poser des questions personnelles qui l’ont mis mal à l’aise.
«Après avoir répondu à une de ses questions d’une manière déplacé, il fit une embardée sur moi comme un animal de basse-cour, saisissant le derrière de ma tête, me tirant vers lui», écrivait-elle.
Elle ajoute qu’il avait un «arrangement» avec sa femme, et l’a invité dans sa chambre en disant: « Nous ne devons pas avoir des relations sexuelles … Je veux juste vous faire un câlin. Et il a continué à me tirer vers lui malgré avoir refusé son offre » a t’elle raconté.
Berrin décrit un sentiment déchiré face à un tel journaliste : « quelqu’un de si important avec une réputation distinguée, et se demandant ce qu’elle allait dire à ses éditeurs …
« Confuse, je me suis retrouvée paralysée», poursuit-elle. « Plus tôt ce jour-là, cet homme était quelqu’un que je respectais profondément. J’ai lu son livre voracement et souligné des passages; Je dirais même, j’ai lu tous les commentaires, et j’ai recommandé le livre à des amis. Et cela était censé avoir été un entretien très important, celui dont j’ai eu la chance d’obtenir. Mes éditeurs attendaient quelque chose de bon. De quelqu’un de si important? »
Le journaliste lui a dit que si elle voulait l’entrevue, elle fallait revenir la nuit suivante.
Berrin a décrit l’incident comme une agression sexuelle.