La police dans le district de Tel-Aviv a envoyé de grandes forces dans le quartier sud pour forcer les Erythréens à stopper les affrontements et à se disperser. Plusieurs personnes ont été légèrement blessées, dont un policier. La police a arrêté 13 personnes.
Wallanews, et « Israel Hayom » et d’autres médias ont publié une vidéo des « combats de rue » entre Erythréens, qui se sont déroulés vers une heure du matin. Des activistes du réseau luttant pour la déportation des Africains ont, qualifié ces émeutes « d’intifada érythréenne sous couvert de la police et du gouvernement » et « de la guerre des gangs de rue ».
Accueil // Incidents // Journée de l’indépendance érythréenne marquée par des batailles de rue à Tel Aviv
← prochaines nouvelles
Jose Carreras – le seul concert
Article précédent →
Le maire de la ville de Sharon a été arrêté pour suspicion de corruption
INCIDENTS 4 juin 2018
Journée de l’indépendance érythréenne marquée par des batailles de rue à Tel Aviv
Journée de l’indépendance érythréenne marquée par des batailles de rue à Tel Aviv
La nuit dernière, dans le sud de Tel Aviv, dans la zone de la gare routière centrale, il y a eu des affrontements massifs entre Erythréens à l’occasion de la fête nationale -le jour de l’indépendance- érythréenne. Une centaine de personnes ont pris part aux émeutes avec bagarres et jets de pierre.
La police dans le district de Tel-Aviv a dû laisser de grandes forces dans le quartier sud et seule l’intervention des forces de l’ordre a forcé les Erythréens à cesser les affrontements et à se disperser. Plusieurs personnes ont été légèrement blessées, dont un policier. La police a arrêté 13 personnes.
Wallanews, « Israel Hayom » et d’autres médias ont publié une vidéo de « combats de rue » entre Erythréens, qui s’est déroulée vers une heure du matin. Des activistes du réseau luttant pour la déportation des Africains qualifient ce qui se passe « d’intifada érythréenne sous couvert de la police et du gouvernement » et « de la guerre des gangs de rue ».
Les agences de presse expliquent que le conflit était politique. Il y a trois ans, des demandeurs d’asile originaires d’Erythrée ont organisé une manifestation devant l’ambassade de leur pays dans le quartier de Yad Eliyahu à Tel-Aviv. Ils ont accusé le «régime dictatorial brutal» de la fuite massive des Erythréens et de leurs morts en route vers l’Europe et ont appelé la communauté internationale à faire pression sur leur gouvernement.
Lorsque le gouvernement israélien a adopté un programme visant à expulser des personnes d’Érythrée et du Soudan, le président dictatorial érythréen a exprimé son mécontentement face au montant «insuffisant» qu’Israël accorde à ceux expulsés du pays. Il a dit que chaque déporté ne devrait pas recevoir 3 500 dollars, mais au moins 50 000 dollars, et que l’Erythrée est prête à accepter tout le monde, mais le gouvernement israélien a refusé.
La semaine dernière, des dizaines d’habitants des quartiers sud de Tel – Aviv ont organisé une manifestation pour protester contre l’inaction des autorités dans la recherche d’une solution au problème des migrants africains. Après l’entrée des manifestants sur la rue Lewinsky, la police a dispersé la manifestation et arrêté l’organisatrice de la manifestation, l’activiste Shefi Paz.
