Les actions de la Russie en Ukraine, et la disparition mystérieuse du « Boeing-777 » avec 239 passagers à son bord, ont détourné l’attention du monde, du Moyen-Orient et des efforts des Etats-Unis et d’Israël, pour arriver à un plan de paix équitable entre Israël et les « Palestiniens ». Aujourd’hui, le 17 Mars est un jour important : les États-Unis vont chercher à convaincre le Président de l’AP, Abu Mazen de ne pas quitter la table des négociations, en dépit de leur totale inutilité.
Ce 17 mars, à Washington, Abu Mazen et le président américain Barack Obama se réunissent à nouveau. A la veille de sa rencontre avec Kerry, au cours de laquelle Abou Mazen a déclaré que les conditions pour la poursuite des négociations avec Israël et la signature d’un « accord-cadre » sur les principes de base de règlement dépendront du gel des constructions dans les implantations isolées, ce qui pourra aboutir à une signature d’un traité de paix concevable selon lui.
Abou Mazen refuse de reconnaître Israël comme l’Etat national du peuple juif, mais Israël insiste sur cette exigence. Tzipi Livni, du « centre-gauche modéré », insiste également sur la reconnaissance de l’Etat d’Israël en tant que nation.
En cas d’échec de la diplomatie américaine, et l’échec des négociations avec les « Palestiniens » afin d’obtenir une reconnaissance internationale de leur État, les Nations Unies réclameront des sanctions contre Israël dans l’arène internationale. Au cours des négociations Abou Mazen a décidé de s’abstenir de telles actions, et a même déclaré que l’Autorité palestinienne s’oppose au boycott d’Israël.