Il se présente comme le président le plus pro-Israël de l’histoire. Il a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, déplacé l’ambassade des États-Unis et favorisé les Accords d’Abraham. Pourtant, une récente enquête révèle une fracture inattendue : près d’un Juif américain sur deux considère Donald Trump comme antisémite.
Ce paradoxe soulève une question essentielle : comment un homme politique ayant pris tant de décisions en faveur d’Israël peut-il être perçu si négativement par une partie importante de la diaspora juive américaine ?
La réponse tient autant à la forme qu’au fond. Trump, champion de la provocation, n’a jamais été un modèle de finesse. Ses propos ambigus sur les suprémacistes blancs à Charlottesville, ses références maladroites à la “double loyauté” des Juifs américains ou encore ses liens distendus avec des figures de l’alt-right américaine n’ont pas été oubliés. À tel point que, pour beaucoup, le soutien à Israël ne suffit pas à effacer une rhétorique jugée dangereuse.
Cette perception se heurte pourtant à la reconnaissance politique de ses actes : soutien diplomatique inconditionnel, pression maximale sur l’Iran, retrait du Conseil des droits de l’homme de l’ONU – souvent accusé de partialité contre Israël – et signature des Accords d’Abraham. Des faits que même ses détracteurs ne peuvent ignorer.
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