Dans le sud de la bande de Gaza, un tournant majeur a été franchi. Tsahal, l’armée de défense d’Israël, a annoncé la destruction d’un tunnel souterrain long d’un kilomètre et demi dans la région de Khan Younis, l’un des bastions du Hamas. En parallèle, 200 infrastructures terroristes ont été neutralisées dans une série d’opérations ciblées menées avec précision. Cette frappe militaire, saluée par de nombreux responsables israéliens comme un succès tactique majeur, soulève également des enjeux politiques et sécuritaires cruciaux dans la lutte contre le terrorisme.

Ce n’est pas qu’un simple succès militaire. C’est un message clair : Israël ne laissera plus jamais le Hamas prospérer dans l’ombre des civils, sous les écoles, les hôpitaux ou les mosquées.

Un réseau souterrain complexe, au cœur de la menace

Depuis des années, le Hamas a transformé Gaza en une véritable ville souterraine. Sous les pieds des habitants, un réseau labyrinthique de tunnels a été creusé, certains pour le trafic d’armes, d’autres pour les déplacements furtifs de combattants, et d’autres encore pour des attaques surprises contre Israël.

Le tunnel détruit à Khan Younis, long de 1,5 km, servait précisément à ces fins. Selon les renseignements militaires, il était relié à plusieurs points de sortie, certains à proximité de zones civiles. Il permettait aux commandants du Hamas de se déplacer discrètement, d’orchestrer des attaques, et de se replier sans être repérés.

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La neutralisation de cette structure constitue un coup dur pour la chaîne de commandement ennemie. Non seulement elle limite les mouvements des terroristes, mais elle coupe aussi des axes logistiques essentiels.

200 infrastructures : ce que cela signifie vraiment

En plus de ce tunnel stratégique, 200 infrastructures terroristes ont été détruites. Cela inclut :

  • Des dépôts d’armes,
  • Des postes de commandement,
  • Des rampes de lancement de roquettes,
  • Des ateliers de fabrication d’explosifs,
  • Des centres de surveillance et de communication.

Chaque cible a été identifiée grâce à un travail de renseignement méticuleux, souvent en coordination avec des technologies de pointe : drones, écoutes, imagerie satellite. Tsahal a précisé que chaque frappe a été validée pour éviter autant que possible des pertes civiles – un défi majeur dans une zone où le Hamas se cache délibérément parmi la population.

Une victoire opérationnelle… et symbolique

Cette opération n’est pas seulement un succès technique. Elle porte un poids symbolique fort.

Khan Younis est le fief de nombreux hauts cadres du Hamas, y compris Yahya Sinwar, l’un des chefs les plus recherchés par Israël. Neutraliser leurs ressources dans ce secteur, c’est envoyer un message clair à la direction de l’organisation terroriste : nul ne sera épargné, aucun refuge ne sera éternel.

C’est aussi une réponse directe aux menaces renouvelées d’attaques contre les civils israéliens. En sapant les capacités militaires du Hamas, Israël protège ses citoyens, à Sderot, Ashkelon, Tel-Aviv – et bien au-delà.

Une guerre souterraine

Le combat contre les tunnels est devenu un volet essentiel de la guerre contre le Hamas. Ces infrastructures, souvent creusées à des dizaines de mètres sous terre, sont renforcées par du béton, reliées à des générateurs d’électricité, parfois même climatisées. Elles témoignent d’un investissement massif dans l’infrastructure du terrorisme, bien loin des clichés de l’« organisation de résistance populaire » souvent véhiculés dans certains médias occidentaux.

Pour Tsahal, détecter, cartographier, puis détruire ces tunnels demande une expertise militaire de haut niveau. Cela implique l’intervention de spécialistes du génie, de robots, et de troupes formées aux combats souterrains.

Cette fois encore, Israël a démontré qu’il ne se bat pas à l’aveugle, mais avec méthode et intelligence.

Des résultats concrets : baisse des tirs, désorganisation du Hamas

Selon les statistiques de l’armée, les tirs de roquettes en provenance de Khan Younis ont fortement chuté depuis l’opération. De plus, des interceptions de communications entre membres du Hamas révèlent une perte de coordination, des doutes, et parfois même des désertions.

L’objectif de Tsahal est clair : affaiblir durablement la structure opérationnelle du Hamas, pas seulement obtenir une victoire ponctuelle. Cela passe par la neutralisation de ses capacités d’attaque, mais aussi par la destruction de son mythe d’invincibilité.

Une guerre juste : protéger les civils, malgré les obstacles

Contrairement au Hamas, qui cible délibérément les civils israéliens, Tsahal s’efforce de limiter les pertes civiles côté palestinien. Des avertissements sont souvent envoyés avant les frappes (via tracts, appels téléphoniques, ou « frappes de toit »), afin de permettre aux innocents de fuir.

Ce n’est pas un exercice facile. Le Hamas utilise sciemment sa population comme bouclier humain. Il place ses centres de commandement sous les hôpitaux, stocke des armes dans les écoles, lance des roquettes depuis des immeubles résidentiels.

Et pourtant, Israël persiste à opérer avec une éthique militaire rare dans un conflit asymétrique.

La diplomatie en toile de fond

Alors que l’opération militaire progresse, la pression internationale monte. Certains États européens critiquent la « disproportion » des frappes israéliennes. Mais peu prennent le temps de comprendre l’ampleur réelle de la menace.

L’existence même de tunnels comme celui de Khan Younis prouve que le Hamas ne cherche pas à protéger Gaza, mais à la transformer en base de guerre. C’est pourquoi Israël refuse toute accalmie artificielle qui ne ferait que permettre au Hamas de se réarmer.

Les diplomates israéliens s’efforcent donc de faire entendre cette réalité : il ne peut y avoir de paix durable sans désarmement total du Hamas.

La réaction du peuple israélien

Dans les rues d’Israël, l’annonce de cette opération a été accueillie avec soulagement et fierté. Des familles qui vivent sous la menace des roquettes expriment leur gratitude envers Tsahal. Des soldats reçoivent des messages d’encouragement. La presse souligne la précision et la réussite de l’opération.

Pour un pays qui vit depuis trop longtemps dans l’angoisse, chaque infrastructure ennemie détruite est une victoire de la vie sur la terreur.