Parmi toutes les histoires dâhorreurs et de morts survenues le 7 octobre, nous entendons parfois des histoires dâhĂ©roĂŻsme â y compris des histoires de miracles, auxquelles il est trĂšs difficile de rester indiffĂ©rent. Ceux qui ne pouvaient ĂȘtre imaginĂ©s que dans les films. Comme le cas de Dvir Fischer, qui Ă©tait encore en voyage Ă lâEst dĂ©but octobre, il sâest produit une histoire merveilleuse que les mĂ©decins appellent un « miracle mĂ©dical ».
Dvir a voyagĂ© Ă lâEst â en Inde et au NĂ©pal â pendant neuf mois. DĂšs le premier instant oĂč Dvir a entendu parler de ce qui se passait en IsraĂ«l aprĂšs le 10 octobre, il a arrĂȘtĂ© son long voyage et a embarquĂ© sur un vol de sauvetage dâEl Al pour rentrer en IsraĂ«l â directement Ă son poste de mĂ©decin de rĂ©serve dans la 551Ăšme Brigade Commando. Il est arrivĂ© dans son unitĂ© de rĂ©serve et, sâest retrouvĂ© Ă lâentraĂźnement avec son Ă©quipe.
Ils sont rapidement entrĂ©s Ă Gaza dans le secteur de Beit Hanun et y sont restĂ©s un peu plus dâune semaine. Ă une occasion, alors que lâĂ©quipe traversait les rues de la ville, Dvir a ressenti un coup violent au niveau du cou. « Jâai senti un coup vraiment fort, sortie de nulle part, jâai vu du noir dans mes yeux. Jâai littĂ©ralement vu mon personnage de lâextĂ©rieur, en regardant la situation dans son ensemble, une expĂ©rience hors du corps », dĂ©crit Dvir, dont il se souvient, dans une conversation avec N12 : « Jâavais trĂšs mal et mes amis mâont ramenĂ© dans une maison ».
Les coĂ©quipiers de Dvir se sont rendu compte que la balle dâun tireur dâĂ©lite avait pĂ©nĂ©trĂ© dans son cou, il a perdu beaucoup de sang et lâont soignĂ© sur place, tandis quâun combat se dĂ©roulait Ă©galement contre les terroristes qui tiraient dans leur direction. « Le mĂ©decin de lâĂ©quipe mâa posĂ© un garrot, jâĂ©tais abasourdi par la douleur mais conscient  »
« Je ne voulais pas interfĂ©rer avec leurs combats et je voulais me calmer. Jâai donc vraiment activĂ© mes membres pour voir si tout fonctionnait et quand jâai vu que jâallais bien, je me suis dĂ©tendu », se souvient-il. « Un mantra que je connais grĂące aux mĂ©ditations mâa beaucoup aidĂ© et mâa gardĂ© conscient et concentrĂ©. Puis lâĂ©vacuation sur la civiĂšre a commencĂ©, je me souviens avoir vu lâhĂ©licoptĂšre en IsraĂ«l et mâĂȘtre rĂ©veillĂ© Ă lâhĂŽpital. »
Ătonnamment, Dvir dĂ©clare : « Pendant un instant, je nâai pas cru que jâallais mourir, tout sâest trĂšs bien passĂ©, malgrĂ© la balle qui a pĂ©nĂ©trĂ©. » A lâhĂŽpital Barzilai dâAshkelon, une heureuse nouvelle lâattendait : « Quand nous sommes arrivĂ©s Ă lâhĂŽpital, jâai rĂ©alisĂ© que la balle avait traversĂ© le cou et nâavait touchĂ© rien de vital. Les mĂ©decins ont Ă©tĂ© choquĂ©s et ont dit quâils nâavaient jamais vu une chose pareille arriver dans leur vie, ce qui est un Ă©vĂ©nement rare. »
« Je suis un an et demi aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de lâarmĂ©e, je ne pensais pas me retrouver dans une situation comme celle-ci », conclut-il et se souvient : « MĂȘme si jâai dĂ» faire face Ă un cas trĂšs similaire dâun soldat qui a reçu une balle dans le bas du dos et elle lui a traversĂ© lâĂ©paule et câest vraiment une fermeture de la boucle. Mais on se prĂ©pare Ă tout quand on est en guerre ».
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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