Un clash identitaire en blouse blanche.
Le député Moshé Saada (Likoud) déclenche une tempête politique et morale dans le système de santé israélien avec une proposition de loi aussi directe que clivante : aucun étudiant en médecine n’ayant pas servi dans Tsahal ou dans le cadre du service civil ne pourra obtenir un poste financé par l’État.

📌 Voir aussi : Les dossiers politiques brûlants en Israël

🩺 L’accusation : un système qui « récompense » l’inaction

Dans un discours prononcé à la Knesset, puis détaillé sur Radio Aroutz 7, Saada fustige ce qu’il qualifie d’injustice morale et économique envers la jeunesse juive israélienne. Selon lui, les jeunes ayant servi dans l’armée sont désavantagés dans l’accès aux postes de médecins hospitaliers, au profit d’Arabes israéliens qui n’ont pas effectué de service militaire.

« En 2023, 45 % des nouveaux médecins licenciés en Israël étaient Arabes, contre 18 % en 2010″, dénonce-t-il, chiffres à l’appui.

🔬 Une médecine de l’État… sans État ?

La goutte de trop pour Saada :

« Un étudiant arabe qui n’a pas servi coûte 400 000 shekels à l’État, subventionnés, alors qu’un réserviste juif ayant risqué sa vie doit payer jusqu’à 700 000 shekels pour étudier à l’étranger. »

Le déséquilibre est aussi humain : dans plusieurs cas, les hôpitaux préfèrent ne pas recruter de médecins-réservistes, pour éviter des absences prolongées en période de service.

« On choisit parfois volontairement ceux qui ne partiront pas en réserve, au détriment de ceux qui ont servi », s’indigne Saada.

🏥 Universités de la haine : les « Hamas Académies »

Autre volet explosif du dossier : les diplômes médicaux obtenus dans des institutions palestiniennes, notamment l’Université Al-Najah à Naplouse, que Saada qualifie de “serre du Hamas”.

Il révèle que plus de 70 diplômés arabes exerçant en Israël sont issus de cette université, dont un condamné pour terrorisme ayant obtenu un diplôme en prison, supervisé par des enseignants eux-mêmes reconnus coupables d’attentats.

🔗 Voir aussi : https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/

🧾 Une loi radicale : « לא שירת – לא קיבלת » (« Pas servi – pas de poste »)

La proposition de loi de Saada est claire :
Aucun poste médical financé par l’État ne sera accordé à une personne n’ayant pas accompli son service militaire ou civil.

Le député travaille aussi sur un gel de reconnaissance automatique des diplômes médicaux issus d’universités palestiniennes, et souhaite ouvrir une enquête parlementaire sur l’ampleur des préférences inversées dans le système de santé.

🤐 Un silence parlementaire assourdissant

“Des vétérans de la Knesset m’ont dit en privé : ‘Tout le monde le sait, mais personne n’ose en parler, de peur d’être traité de raciste.’”

Mais pour Saada, ce débat est tout sauf raciste :

“Ce n’est pas une question d’ethnie, mais de valeurs collectives et d’équité. Une nation ne peut pas cracher sur ses propres enfants.”

💣 Une question identitaire brûlante

Depuis le 7 octobre 2023, les lignes rouges ont bougé en Israël. Le slogan “Beyahad Nenatzeah” (ensemble nous vaincrons) ne passe plus pour certains responsables hospitaliers, qui confient off-record leur frustration :

“Ce n’est pas vraiment ensemble. On mobilise la moitié du personnel, et on favorise l’autre moitié.

🎧 À écouter : La chronique intégrale sur Aroutz 7

🛠️ Vers un redémarrage du système ?

Pour Saada, la guerre a changé les règles du jeu :

“Nous envoyons nos jeunes se battre et mourir, et à leur retour, on les écarte pour ne pas perturber les plannings. C’est un scandale silencieux. Il est temps d’appuyer sur le bouton RESET. »

📣 À partager sur les réseaux :

En Israël, un médecin ayant tué des Juifs en prison peut obtenir un diplôme… pendant qu’un réserviste doit partir étudier en Europe à ses frais ? Moshé Saada crie stop et propose une loi choc : pas de service, pas de poste médical !
➡️ infos-israel.news

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