Les Ă©chantillons de sang de personnes en bonne santĂ© prĂ©levĂ©s bien avant le dĂ©but de la pandĂ©mie de COVID-19 ont montrĂ© des signes dâimmunitĂ© cellulaire spĂ©cifique au nouveau coronavirus. Si les donnĂ©es dâune nouvelle Ă©tude publiĂ©e jeudi dans la revue scientifique Cell sont confirmĂ©es, cela permettra de prĂ©dire avec plus de prĂ©cision lâĂ©volution future de la pandĂ©mie.
Les auteurs de lâĂ©tude ont Ă©tudiĂ© la structure de lâimmunitĂ© cellulaire apparue chez les patients atteints de COVID-19 sous des formes lĂ©gĂšres et modĂ©rĂ©es. Pour lâĂ©tude, des Ă©chantillons de sang ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s sur 11 patients dont le diagnostic dâinfection Ă coronavirus a Ă©tĂ© confirmĂ© avec prĂ©cision, et 10 Ă©chantillons de banque de sang prĂ©levĂ©s en 2011-2018 ont Ă©tĂ© utilisĂ©s comme groupe tĂ©moin.
LâĂ©tude a rĂ©vĂ©lĂ© des types spĂ©cifiques de lymphocytes T impliquĂ©s dans la rĂ©ponse immunitaire au COVID-19. Lâun dâeux a Ă©tĂ© trouvĂ© chez 100% de ceux qui avaient une infection Ă coronavirus â mais aussi chez 50% des personnes qui nâavaient jamais Ă©tĂ© infectĂ©es par le nouveau coronavirus. Le deuxiĂšme type de lymphocytes T, trouvĂ© chez 70% des patients malades, Ă©tait Ă©galement prĂ©sent dans 20% des Ă©chantillons de sang du groupe tĂ©moin.
Les auteurs suggĂšrent quâune partie importante de la population pourrait ĂȘtre immunisĂ©e contre le nouveau virus du SRAS2 en raison des prĂ©cĂ©dents rhumes saisonniers. Les agents responsables de ces rhumes sont souvent «ordinaires», connus depuis longtemps de la science, chez les coronavirus humains. Le phĂ©nomĂšne de « lâimmunitĂ© croisĂ©e » est bien connu des virologues, on a supposĂ© que câĂ©tait une telle immunitĂ© qui ne permettait pas au virus du SRAS (« SRAS ») de se rĂ©pandre largement.
Câest une trĂšs bonne nouvelle pour commencer cette semaine !
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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