C’est un débat, entre l’authenticité du peuple juif sur sa terre, et l’intégration de l’alya massif russe avec ses qualités et ses défauts…

Les campagnes vont bon train, et chaque parti défend ses idées, ses priorités. Le parti Shass dirigé par le Rav Ovadia Yossef Shlita revendique le droit social pour vivre plus dignement concernant les plus pauvres mais aussi à conserver le caractère juif du peuple Juif en se préservant des mariages mixtes, et des conversions administratives et sans vrai conviction.

Aujourd’hui, le parti Shass a tapé fort, il va directement à l’encontre du parti russe Israël beitenou, allié maintenant avec le Likoud, en visant directement la communauté russe qui rassemble beaucoup de non-Juifs, et qui pour Elie Ichai et Derai, seraient un risque d’assimilation pour le peuple juif.

La nouvelle campagne publicitaire du parti Haredi Shas a été fustigée comme raciste dans les médias. La publicité montre une jeune mariée russe dire à son fiancé qu’elle vient de se convertir sous le dais de la Houppa, en appuyant juste sur un fax qui lui envoie sa Téhouda (certificat) de conversion….Une conversion qui n’est pas acceptée par le milieu orthodoxe juif.

Racisme, ou préservation de l’identité du peuple Juif, quel priorité ? Quel est le moyen pour faire d’Israël un peuple tolérant, mais juif ?

La limite à la tolérance est mince. Dans les années 1990, l’Agence Juive a décidé de faire venir de nombreux  immigrants de Russie en dépassant les «quotas», et en recrutant des non-juifs pour s’installer en Israël afin d’améliorer leur situation économique.

Tous les Russes ne sont pas Juifs en effet, mais y-a-t-il un mal de soulever la question du parti Shass ?

Par Agnès B. pour Alyaexpress-News