Aujourdâhui (dimanche) sortira la nouvelle saison de « Shakshuka », la sĂ©rie dramatique de Kaan Educational, qui traitera de lâaxe entre lâĂ©trangetĂ© et lâappartenance, tomber amoureux et grandir â sur la multitude de leurs consĂ©quences et idĂ©es.
La sĂ©rie, basĂ©e sur les livres pour enfants de lâauteur Galia Oz, prĂ©sente Ă lâĂ©cran le monde complexe et passionnant des enfants du primaire et offre un aperçu honnĂȘte et captivant de leur monde dâĂ©motions.
Parmi les actrices vĂ©tĂ©rans de la sĂ©rie se trouve Merav Shirom, et selon elle, « Câest la sĂ©rie pour enfants la plus Ă©tonnante que jâaie jamais vue et Ă laquelle jâai participĂ©. Je joue une mĂšre psychologique, qui se dĂ©place constamment Ă la frontiĂšre entre ĂȘtre une mĂšre psychologique et une mĂšre qui nâest quâune mĂšre. Elle fait toutes ses tentatives dâĂ©ducation sur son fils, qui nâest pas du tout une ventouse.
A propos de la grande exposition de la sĂ©rie, qui a atteint plus de 70 millions de vues uniquement sur le numĂ©rique, elle dĂ©clare : « Quand je viens chercher mon fils Ă lâĂ©cole, les parents peuvent me reconnaĂźtre de âFaudaâ, mais les enfants, qui sont le plus grand bonheur, me reconnaisse pour la sĂ©rie « Shakshuka ». Et il y a des parents qui aiment mĂȘme Shakshuka plus que Fauda », rit-elle.
Quel est le secret de la série selon vous ?
« Câest une sĂ©rie parfaite sur les enfants dans un monde imparfait. Elle traite de sujets qui ne sont gĂ©nĂ©ralement pas abordĂ©s dans les sĂ©ries pour enfants, comme les troubles alimentaires, les boycotts, les amours. Elle montre le monde rĂ©el, autant que possible, de maniĂšre sensible. qui est accessible aux enfants.
« Jâavoue que lorsque jâai passĂ© lâaudition, jâai beaucoup aimĂ© le texte, mais je ne comprenais pas dans quoi je mâembarquais, et quand nous avons fini de filmer, jâai rĂ©alisĂ© que je faisais partie de quelque chose dont je suis trĂšs fier de faire partie et certainement depuis que je suis maman. Mon fils de 6 ans avait dĂ©jĂ regardĂ© les deux saisons prĂ©cĂ©dentes. Câest pour les enfants un peu plus ĂągĂ©s que lui, mais il apprĂ©cie chaque Ă©pisode, et ça nâa rien Ă voir avec le fait que jây joue , » elle rit.
Il est impossible de ne pas mentionner « Fauda ». Quelles ont été les réactions à la saison derniÚre ?
« AprĂšs le tĂ©lĂ©chargement de la sĂ©rie sur Netflix, jâai pu ĂȘtre Ă Paris, Ă Chypre et Ă Belgrade. Câest incroyable quâon me reconnaisse dans les rues et dans les aĂ©roports. Je nâimaginais pas que câĂ©tait aussi fou. Je le vois aussi sur Instagram, avec des milliers de messages par jour. Les gens des pays arabes me contactent. Câest excitant et beau. Les femmes mâenvoient des messages sur la reprĂ©sentation fĂ©minine respectable que jâai apportĂ©e, et comme câest agrĂ©able de voir une femme dans un si grand, et significatif rĂŽle apparemment masculin. Tout le monde ne sait pas quâen rĂ©alitĂ© il existe de vrais « Danas ». En tant quâenquĂȘteur pour « Fauda », je suis allĂ© dans un Ă©tablissement sĂ©curisĂ©, je les ai rencontrĂ©s et je me suis inspirĂ© dâelles.
La saison prochaine en route ?
« Je peux seulement dire quâĂ la confĂ©rence Ă Belgrade Ă laquelle nous avons Ă©tĂ© invitĂ©s Ă cause de âFaudaâ, nous avons participĂ© Ă un panel avec la productrice, Liat Benasoli. Elle a Ă©tĂ© harcelĂ©e avec cette question, et Ă la fin elle a dit oui. JâespĂšre vraiment que jây participerai et que je ne dĂ©cevrai pas les tĂ©lĂ©spectateurs. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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