Après que les Américains ont commencé à former une coalition internationale pour lutter contre la menace, d’autres pays ont également rejoint la lutte pour la route maritime. Dans une déclaration commune, les États-Unis, l’Union européenne et un total de 44 pays ont déclaré qu’ils condamnaient l’ingérence des Houthis dans les droits et libertés de navigation dans les eaux autour de la péninsule arabique, en particulier dans la mer Rouge.
Les États-Unis viennent d’annoncer qu’ils dirigeront une coalition internationale de 10 marines contre les Houthis au Yémen.
La marine américaine arrive…
— pat (@natypatou) December 19, 2023
Le communiqué indique : « Nous appelons une fois de plus les Houthis à libérer immédiatement l’équipage et le navire du Galaxy Leader et à cesser de nouvelles attaques contre la navigation commerciale dans les voies navigables vitales de la région. »
Les pays signataires de la lettre sont les États-Unis et les pays de l’OTAN, les pays de l’Union européenne, ainsi que l’Australie, les Bahamas, le Japon, le Libéria, la Nouvelle-Zélande, la République de Corée, Singapour et le gouvernement du Yémen, qui combat les rebelles.
🇺🇸 Les #USA ont annoncé la création d'une coalition internationale de dix pays en réponse aux attaques des #Houthis en mer Rouge contre des navires qu'ils considèrent comme "liés à #Israël".
La #France et le #RoyaumeUni en font notamment partie pic.twitter.com/1cj11SxImb
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) December 19, 2023
Au moins 11 porte-conteneurs qui ont traversé le canal de Suez et s’approchaient du Yémen, transportant des biens de consommation et des céréales vers des pays comme Singapour, la Malaisie et les Émirats arabes unis, sont désormais ancrés dans la mer Rouge entre le Soudan et les Émirats arabes unis, selon aux données de suivi des navires LSEG, Arabie Saoudite.
Quatre porte-conteneurs MSC en mer Rouge ont vu leurs transpondeurs éteints depuis le 17 décembre, probablement pour éviter d’être détectés. Certains navires traversent encore le Yémen avec des gardes armés à leur bord, mais les principaux transporteurs maritimes ont suspendu leurs opérations dans la région. Les navires sont envoyés pour contourner l’Afrique, ce qui augmente considérablement la route.