Il y a moins de 48 heures, une jeune fille Juive a été frappée par des arabes qui lui ont volé son sac et cassé son nez en la traitant de « sale Juive ».
Mais il semble, que frapper, insulter, n’est pas suffisant et qu’il faut aussi « voler les Juifs puissants et riches », comme cela est souvent entendu de la part des antisémites.
En effet, ce mercredi, six mineurs âgés de 14 à 16 ans ont été interpellés, soupçonnés d’être impliqués dans plusieurs vols ou extorsions commis avec la circonstance aggravante d’ « antisémitisme » dans un quartier de Sarcelles (Val-d’Oise) .
Selon Challenges.fr, une enquête judiciaire a été ouverte à l’encontre des mineurs, à la suite de « dix faits d’extorsion ou de vol » commis ces trois dernières semaines dans le quartier dit de la « Petite Jérusalem », a indiqué le parquet de Pontoise.
Le parquet a retenu la circonstance aggravante de faits commis « en raison de l’appartenance à une religion », compte tenu du lieu où ils se sont déroulés et du port apparent de signe religieux de plusieurs victimes.
Selon une source proche de l’enquête, les mineurs, qui agissaient à deux ou en groupe, sont soupçonnés d’avoir volé des téléphones ou des sacs à mains à leurs victimes dans la rue.
La dernière agression remonte à lundi. Vers 19H00, une jeune femme de 20 ans avait été agressée par deux adolescents. Selon son témoignage recueilli par la police, ils lui avaient donné un coup de poing avant d’arracher son sac à main et de proférer des insultes antisémites.
Le maire de la ville Patrick Haddad (PS) avait condamné une agression « lâche et ignoble ». « Nous ne laisserons rien, ni personne, briser ce qui constitue à la fois notre histoire, notre modèle et notre projet », avait ajouté l’édile de cette ville multiculturelle au nord de Paris.
Selon leur âge, leur passé et le nombre de faits qui leur sont reprochés, le parquet a requis le placement en détention provisoire pour l’un des mineurs, le placement en centre éducatif fermé pour quatre autres et sous contrôle judiciaire pour le dernier, avec notamment interdiction de revenir dans le quartier.