Oui, je suis goy. Oui, j’habite très loin d’Israël. Et oui, c’est évident ! beaucoup de subtilités doivent nécessairement m’échapper concernant la situation de ce pays … que j’aime. Mais je ne peux m’empêcher d’être dégoûté par le comportement de ces foules qui manifestent en braillant jusqu’à en venir aux mains, à Tel-Aviv et à Jérusalem. Les monstres du Hamas viennent d’exécuter 6 otages d’une balle dans la tête et à bout portant … et pour elles, la faute en revient à Benjamin Netanyahou parce qu’il aurait refuser de signer un accord avec lesdits monstres.
Déjà, quand on est une personne psychologiquement normalement constituée, comment peut-on concevoir d’être en capacité, ne serait-ce qu’envisager de discuter avec des monstres ? Nécessairement, cela ne pourra commencer que par des renoncements, que par un abaissement de soi-même et de tous ceux que vous représenter.
Les foules israéliennes en veulent à Benjamin Netanyahou parce que depuis le 7 octobre, il est conscient de cette réalité. Pour elles en fait, c’est lui le monstre tout simplement parce qu’il reste inflexible face aux monstres qu’elles oublient avec une célérité déconcertante ! Mentalement, avec l’islam, le Hamas, c’est du béton … armé bien évidemment. Et les Juifs, avec la Torah et plus particulièrement, avec le Décalogue, c’est de l’argile et l’argile est malléable.
Et cette malléabilité, le Hamas en est parfaitement conscient car, tout en étant d’essence satanique, cela ne l’empêche pas d’être « fin » (je mets consciemment l’adjectif fin entre guillemets) psychologue. Dès le début, il savait que s’emparer d’otages, créerait une formidable césure au sein d’Israël. Imaginez un instant que, quelques jours après le 7 octobre, Tsahal prenne en otage 200 Palestiniens, le Hamas éclaterait bien sûr de rire car ce qui prime pour lui, au contraire des Juifs, c’est la mort, pas la vie !!! La vie est fondamentale pour un Juif et Israël n’abandonne jamais l’un des siens en danger … ce qui ne signifie aucunement qu’il doit se mettre à plat ventre devant l’ennemi. Au contraire, il a toujours usé de sa puissance et c’est justement celle-ci qui l’a toujours conduit au succès de ses opérations de libération.
En fait, les foules israéliennes se soumettent à l’islam en se retournant contre Benjamin Netanyahou. Elles deviennent musulmanes comme n’importe quel musulman parce que comme celui-ci, elle se rangent du côté de leur oppresseur. Islam, je le rappelle, signifie soumission. Elles se dépouillent de leur judéité. Elles vont au-delà, très au-delà, de la dhimmitude. Elles déposent les armes, renoncent, en tant que Juifs, à leur amour de la vie et demain, si toutefois encore, elles prient, elles tendront leurs arrière-trains, non pas à Hashem mais à Allah !!! Franchement, ce renoncement, ce recul déconcertant est à vomir. Même Benjamin Netanyahou, en personne, est touché par ce mal de destruction subversif du peuple juif, quand il demande pardon aux proches des otages assassinés par cette vermine satanique qu’est le Hamas. Comment ne comprend-il donc pas que ce n’est pas lui leur assassin ? Mais quelle est donc cette contamination mentale qui le pousse à se flageller lui-même ? … comme les foules ?
Ce recul juif, cet abandon juif de sa propre identité semble être une tare qui revient à intervalles réguliers au sein du peuple d’Israël et qui fait de lui un peuple qui peine à réussir son unité. Il y a eu les 12 tribus d’Israël. Il y a eu le royaume d’Israël et le royaume de Judah … Voici un exemple très net qui illustre cette césure regrettable. Le 21 juin 1943 Himmler décide la dissolution de tous les ghettos et la création de camps de concentration et d’extermination des Juifs inaptes au travail. Il est important de préciser ce détail. Précédemment, en janvier 1942, dans le ghetto de Vilnius en Lituanie, est créée la Fareynikte Partizaner Organizatsye (Organisation Unifiée des Partisans) la FPO, dirigée par Yitzhak Wittenberg, avec pour devise proposée par l’un de ses chefs Abba Kovner : « Nous n’irons pas comme des moutons à l’abattoir ». Le 5 juillet, les nazis s’emparent de Wittenberg mais un commando de la FPO réussit à le récupérer. Les nazis lancent alors un ultimatum : si Wittenberg ne leur est pas rendu, ils exerceront des représailles terrible sur le ghetto.
Les Juifs du ghetto qui devaient leur survie au fait qu’ils travaillaient (comme esclaves !) pour l’occupant nazi, étaient convaincus qu’ils auraient la vie sauve s’ils livraient Wittenberg. Alors, ils sortirent en masse dans la rue, hystériques et s’en prenant avec violence aux membres de la FPO en gueulant : « Un sur vingt mille ! », « Sauvez le ghetto ! », « Attrapez Wittenberg ! ». Afin d’éviter une guerre entre Juifs qui eût été un délice pour les nazis, celui-ci se rendit à eux. Et que se passa t-il alors ensuite ? Le 1er septembre, le ghetto fut totalement bouclé et le 23, environ 12 000 personnes furent liquidées. Le reste fut éparpillé dans plusieurs camps d’extermination. S’ils avaient tous rejoint la FPO, au moins leur mort aurait eu un sens. Leur pusillanimité n’aura suffi que la reporter de quelques jours seulement !!!
Les foules israéliennes d’aujourd’hui sont les Juifs du ghetto de Vilnius en juillet 1943. Elles ont déjà, par leur inconscience, un pied dans le tombeau que leur présentent les monstres du Hamas. Elles sont déjà à deux doigts de leur extermination. Benjamin Netanyahou lui et les milliers de Juifs qui le suivent et qui ne sortent pas eux dans la rue pour brailler, sont à l’image des résistants de la FPO et de la ZOB (Organisation Juive de Combat) du ghetto de Varsovie qui, du 19 avril au 16 mai 1943 se soulevèrent contre les nazis.
Ils étaient tous très jeunes : leurs chefs, Mordechaj Anielewicz avait 23 ans et Marek Edelman 24 ans. Ils étaient évidemment dans une condition physique déplorable. Mais comme le disait Izrael Chaim Wilner, l’un de ses combattants : « Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d’ici. Nous voulons sauver la dignité humaine ». Aujourd’hui, les Juifs ont les moyens techniques de réduire à zéro la barbarie du Hamas, jusqu’au dernier de ses représentants et de sauver la dignité humaine, non seulement celle de tous les Juifs mais aussi, celle de tous les autres, les goyim qui sont perdus dans le brouillard de leur inconscience. Les foules israéliennes braillardes devraient en être conscientes et cessez sur le champ de retarder la victoire définitive d’Israël.
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON