La connivence vomitive des foules israĂ©liennes – Par Philippe ARNON

Oui, je suis goy. Oui, j’habite trĂšs loin d’IsraĂ«l. Et oui, c’est Ă©vident ! beaucoup de subtilitĂ©s doivent nĂ©cessairement m’échapper concernant la situation de ce pays 
 que j’aime. Mais je ne peux m’empĂȘcher d’ĂȘtre dĂ©goĂ»tĂ© par le comportement de ces foules qui manifestent en braillant jusqu’à en venir aux mains, Ă  Tel-Aviv et Ă  JĂ©rusalem. Les monstres du Hamas viennent d’exĂ©cuter 6 otages d’une balle dans la tĂȘte et Ă  bout portant 
 et pour elles, la faute en revient Ă  Benjamin Netanyahou parce qu’il aurait refuser de signer un accord avec lesdits monstres.
DĂ©jĂ , quand on est une personne psychologiquement normalement constituĂ©e, comment peut-on concevoir d’ĂȘtre en capacitĂ©, ne serait-ce qu’envisager de discuter avec des monstres ? NĂ©cessairement, cela ne pourra commencer que par des renoncements, que par un abaissement de soi-mĂȘme et de tous ceux que vous reprĂ©senter.
Les foules israĂ©liennes en veulent Ă  Benjamin Netanyahou parce que depuis le 7 octobre, il est conscient de cette rĂ©alitĂ©. Pour elles en fait, c’est lui le monstre tout simplement parce qu’il reste inflexible face aux monstres qu’elles oublient avec une cĂ©lĂ©ritĂ© dĂ©concertante ! Mentalement, avec l’islam, le Hamas, c’est du bĂ©ton 
 armĂ© bien Ă©videmment. Et les Juifs, avec la Torah et plus particuliĂšrement, avec le DĂ©calogue, c’est de l’argile et l’argile est mallĂ©able.
Et cette mallĂ©abilitĂ©, le Hamas en est parfaitement conscient car, tout en Ă©tant d’essence satanique, cela ne l’empĂȘche pas d’ĂȘtre « fin » (je mets consciemment l’adjectif fin entre guillemets) psychologue. DĂšs le dĂ©but, il savait que s’emparer d’otages, crĂ©erait une formidable cĂ©sure au sein d’IsraĂ«l. Imaginez un instant que, quelques jours aprĂšs le 7 octobre, Tsahal prenne en otage 200 Palestiniens, le Hamas Ă©claterait bien sĂ»r de rire car ce qui prime pour lui, au contraire des Juifs, c’est la mort, pas la vie !!! La vie est fondamentale pour un Juif et IsraĂ«l n’abandonne jamais l’un des siens en danger 
 ce qui ne signifie aucunement qu’il doit se mettre Ă  plat ventre devant l’ennemi. Au contraire, il a toujours usĂ© de sa puissance et c’est justement celle-ci qui l’a toujours conduit au succĂšs de ses opĂ©rations de libĂ©ration.
En fait, les foules israĂ©liennes se soumettent Ă  l’islam en se retournant contre Benjamin Netanyahou. Elles deviennent musulmanes comme n’importe quel musulman parce que comme celui-ci, elle se rangent du cĂŽtĂ© de leur oppresseur. Islam, je le rappelle, signifie soumission. Elles se dĂ©pouillent de leur judĂ©itĂ©. Elles vont au-delĂ , trĂšs au-delĂ , de la dhimmitude. Elles dĂ©posent les armes, renoncent, en tant que Juifs, Ă  leur amour de la vie et demain, si toutefois encore, elles prient, elles tendront leurs arriĂšre-trains, non pas Ă  Hashem mais Ă  Allah !!! Franchement, ce renoncement, ce recul dĂ©concertant est Ă  vomir. MĂȘme Benjamin Netanyahou, en personne, est touchĂ© par ce mal de destruction subversif du peuple juif, quand il demande pardon aux proches des otages assassinĂ©s par cette vermine satanique qu’est le Hamas. Comment ne comprend-il donc pas que ce n’est pas lui leur assassin ? Mais quelle est donc cette contamination mentale qui le pousse Ă  se flageller lui-mĂȘme ? 
 comme les foules ?
Ce recul juif, cet abandon juif de sa propre identitĂ© semble ĂȘtre une tare qui revient à intervalles rĂ©guliers au sein du peuple d’IsraĂ«l et qui fait de lui un peuple qui peine Ă  rĂ©ussir son unitĂ©. Il y a eu les 12 tribus d’IsraĂ«l. Il y a eu le royaume d’IsraĂ«l et le royaume de Judah 
 Voici un exemple trĂšs net qui illustre cette cĂ©sure regrettable. Le 21 juin 1943 Himmler dĂ©cide la dissolution de tous les ghettos et la crĂ©ation de camps de concentration et d’extermination des Juifs inaptes au travail. Il est important de prĂ©ciser ce dĂ©tail. PrĂ©cĂ©demment, en janvier 1942, dans le ghetto de Vilnius en Lituanie, est créée la Fareynikte Partizaner Organizatsye (Organisation UnifiĂ©e des Partisans) la FPO, dirigĂ©e par Yitzhak Wittenberg, avec pour devise proposĂ©e par l’un de ses chefs Abba Kovner : « Nous n’irons pas comme des moutons Ă  l’abattoir ». Le 5 juillet, les nazis s’emparent de Wittenberg mais un commando de la FPO rĂ©ussit Ă  le rĂ©cupĂ©rer. Les nazis lancent alors un ultimatum : si Wittenberg ne leur est pas rendu, ils exerceront des reprĂ©sailles terrible sur le ghetto.
Les Juifs du ghetto qui devaient leur survie au fait qu’ils travaillaient (comme esclaves !)  pour l’occupant nazi, Ă©taient convaincus qu’ils auraient la vie sauve s’ils livraient Wittenberg. Alors, ils sortirent en masse dans la rue, hystĂ©riques et s’en prenant avec violence aux membres de la FPO en gueulant : « Un sur vingt mille ! », « Sauvez le ghetto ! », « Attrapez Wittenberg ! ». Afin d’éviter une guerre entre Juifs qui eĂ»t Ă©tĂ© un dĂ©lice pour les nazis, celui-ci se rendit Ă  eux. Et que se passa t-il alors ensuite ? Le 1er septembre, le ghetto fut totalement bouclĂ© et le 23, environ 12 000 personnes furent liquidĂ©es. Le reste fut Ă©parpillĂ© dans plusieurs camps d’extermination. S’ils avaient tous rejoint la FPO, au moins leur mort aurait eu un sens. Leur pusillanimitĂ© n’aura suffi que la reporter de quelques jours seulement !!!
Les foules israĂ©liennes d’aujourd’hui sont les Juifs du ghetto de Vilnius en juillet 1943. Elles ont dĂ©jĂ , par leur inconscience, un pied dans le tombeau que leur prĂ©sentent les monstres du Hamas. Elles sont dĂ©jĂ  Ă  deux doigts de leur extermination. Benjamin Netanyahou lui et les milliers de Juifs qui le suivent et qui ne sortent pas eux dans la rue pour brailler, sont Ă  l’image des rĂ©sistants de la FPO et de la ZOB (Organisation Juive de Combat) du ghetto de Varsovie qui, du 19 avril au 16 mai 1943 se soulevĂšrent contre les nazis. 
Ils Ă©taient tous trĂšs jeunes : leurs chefs, Mordechaj Anielewicz avait 23 ans et Marek Edelman 24 ans. Ils Ă©taient Ă©videmment dans une condition physique dĂ©plorable. Mais comme le disait Izrael Chaim Wilner, l’un de ses combattants : « Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d’ici. Nous voulons sauver la dignitĂ© humaine ». Aujourd’hui, les Juifs ont les moyens techniques de rĂ©duire Ă  zĂ©ro la barbarie du Hamas, jusqu’au dernier de ses reprĂ©sentants et de sauver la dignitĂ© humaine, non seulement celle de tous les Juifs mais aussi, celle de tous les autres, les goyim qui sont perdus dans le brouillard de leur inconscience. Les foules israĂ©liennes braillardes devraient en ĂȘtre conscientes et cessez sur le champ de retarder la victoire dĂ©finitive d’IsraĂ«l.
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON

RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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