La crise entre l’Arabie saoudite et le Canada s’aggrave. La crise a pris naissance lors d’une manifestation de la ministre des Affaires étrangères du Canada au sujet de son arrestation en Arabie saoudite d’un militant ayant la citoyenneté canadienne pour les droits des femmes.
L’Arabie saoudite, et en particulier la famille royale saoudienne, est connue pour son fanatisme de ne permettre à aucun facteur externe, arabe ou occidental, de s’ingérer dans les affaires internes saoudiennes.
Jusqu’à présent, l’Arabie Saoudite a pris les mesures suivantes:
1 – Expulsé l’ambassadeur canadien de Riyad.
2 – Couper tous les liens commerciaux et économiques avec le Canada.
3 – Demande à 16 500 étudiants saoudiens étudiant au Canada de quitter leurs frontières.
4 – Tous les patients saoudiens hospitalisés dans des hôpitaux canadiens en ont été expulsés et envoyés dans d’autres pays.
Lundi, le conflit atteint des records quand un proche de la famille royale saoudienne a publié une photo d’un avion de passagers des Lignes aériennes Canadienne, Air Canada, volant vers la plus haute tour à Toronto.
Cette photographie implique, les avions de passagers américains kidnappés par l’ Arabie en Septembre 2001, qui a percuté les tours jumelles à New York, effectuées sous le titre suivant: « Ne poussez pas votre nez dans un endroit qui ne lui appartient pas » coller le nez où il ne fait pas partie.
Sous ce titre se trouvait la parabole arabe suivante: « Quiconque se mêle de quelque chose qui ne le concerne pas se retrouve dans quelque chose qui ne lui est pas agréable. »
Celui qui interfère avec ce qui ne le concerne pas trouve ce qui ne lui plaît pas.
Quelques heures après la publication, cette photo a été téléchargée sur le site saoudien.
D’une part, cela répond au tempérament du prince héritier saoudien Muhammad Bin Salman, qui a franchi toutes les frontières, même pour la famille royale saoudienne. En revanche, il s’agit d’une mise en garde saoudienne non seulement pour le Canada, mais aussi pour d’autres pays, y compris les États-Unis et l’Iran. Ne vous mêlez pas de nos affaires intérieures.