La Grèce souffre d’une catastrophe économique et de l’autre côté, il y a des entreprises israéliennes qui sont à la recherche d’investissements immobiliers attractifs après une chute de 70% des prix de l’immobilier dans ce même pays.

Idan Sarussi / Photo: Eyal Izhar
En dépit de la situation économique et sociale fragile, et compte tenu de l’incertitude quant à la poursuite de son appartenance à la zone euro, les sociétés immobilières israéliennes opérant en Grèce veulent réaliser leurs rêves. La société immobilière G.r.e vend des biens immobiliers en Grèce depuis 9 ans.
 
Idan Sarussi, PDG et propriétaire reconnaît que la situation actuelle est grave, mais cela ne freine pas les investisseurs : « Aujourd’hui, chaque citoyen israélien peut acquérir une villa grecque avec piscine, vue sur la mer dans une île touristique, pour le même prix qu’un appartement dans la périphérie d’Israël. Pour acheter le même bien en Israël, il faudra être millionnaire, mais en Grèce, cette villa peut être vendue pour un million et demi de shekels (300 000 €) ».
Mais cet investissement israélien n’est il pas un suicide avec la situation gravissime de la Grèce ? Ida répond : «Le contraire est vrai. L’investissement en Grèce est super attractif aujourd’hui, malgré  l’incertitude depuis 2002, qui ne freine pas les  israéliens qui viennent en Grèce et sont intéressés à acquérir de belles propriétés d’investissement ».

Selon Sarussi, la moitié des investisseurs israéliens achètent des immeubles locatifs pour le tourisme, également à Athènes et Thessalonique, et pas seulement dans les îles exotiques. L’investissement dans les villes est également dirigé vers les propriétés commerciales, car selon Sarussi, elles ont un rendement allant jusqu’à 12% par an. L’autre moitié, des investisseurs sont des particuliers qui investissent dans les îles, alliant le loisir privé et la location un ou deux mois par an.« Un appartement à proximité de l’Acropole, à Athènes, coûtera 900 € le m2  » dit Sarussi, « c’est un cinquième du prix à Tel Aviv. Je ne pense pas que l’on peut trouver ailleurs de prix si bas. »