Le membre de la Knesset Limor Son Har-Malech dâOtzma Yehudit, qui a vĂ©cu cette semaine une expĂ©rience difficile  aux mains des policiers lors de lâĂ©vacuation du vignoble de Shiloh, a dĂ©posĂ© ce soir (entre jeudi et vendredi) une plainte auprĂšs de la police contre les policiers qui ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans son attaque â parmi eux deux officiers supĂ©rieurs au rang de sous-chef et de surintendant qui faisaient partie des commandants de lâĂ©vacuation.
« Dans certaines circonstances, peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme du harcĂšlement sexuel »
Dans la plainte dĂ©posĂ©e par lâintermĂ©diaire de lâavocate Eladi de lâorganisation Honnu, Wiesel dĂ©crit les graves sĂ©vices subis par Son Har-Malech aux mains des policiers qui ont participĂ© Ă lâĂ©vacuation, la violation flagrante de son immunitĂ© parlementaire et les actions des policiers. Cela est allĂ© jusquâĂ la violence et au harcĂšlement sexuel, indique la plainte.
Plus loin dans la plainte, lâavocat Wiesel dĂ©crit que lors de lâincident, les policiers ont fait usage de la force dâune maniĂšre clairement illĂ©gale, dâune maniĂšre humiliante et offensante qui a gravement portĂ© atteinte Ă la vie privĂ©e et Ă la pudeur du membre de la Knesset. Cela est considĂ©rĂ© comme une agression interdite et, dans certaines circonstances, peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme du harcĂšlement sexuel », a dĂ©crit Wiesel sur ce qui sâest passĂ© lors de lâincident.
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Ă lâaffirmation selon laquelle il sâagissait dâune situation « grave », comme lâaffirmaient les policiers sur le terrain, Wiesel a rĂ©pondu : « MĂȘme si la dĂ©putĂ©e Ă©tait en danger de mort et quâil y avait une autoritĂ© pour rĂ©voquer son immunitĂ©, ce qui est complĂštement niĂ© , la maniĂšre dont ce dĂ©ni a Ă©tĂ© effectuĂ© lâa Ă©tĂ© de maniĂšre interdite et scandaleuse. Si la police avait voulu crĂ©er une zone tampon entre la dĂ©putĂ© et le tracteur afin de permettre au tracteur de passer, elle aurait pu le faire de maniĂšre moins offensive. »
« Les policiers devraient ĂȘtre suspendus de leurs fonctions »
Concernant les abus sexuels subis par Son Har-Malech, il est Ă©crit : « La police ne sâest pas contentĂ©e dâemprisonner la dĂ©putĂ© dans leurs bras, mais a mĂȘme menacĂ© de le faire, et lorsquâelle a demandĂ© de sortir, ils lui ont Ă©crasĂ© le corps entre leurs omoplates. Le point culminant de lâattaque sâest produit lorsquâelle Ă©tait coincĂ©e entre les omoplates des policiers, et lorsquâelle a pu extraire le haut de son corps de lâanneau dâĂ©tranglement, sa jambe Ă©tait toujours Ă lâintĂ©rieur. Lâun dâeux a collĂ© corps et sa jambe entre les jambes de la dĂ©putĂ©, u point de perdre son foulard. Wiesel a dĂ©crit la grave blessure morale quâelle a subie.
Adv. Eladi Wiesel | Photo : organisation Honnu
« Comme prĂ©dit dans la documentation et comme on peut lâentendre, mĂȘme le commandant du policier a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© par ce que ses yeux ont vu, et juste au moment oĂč il a rĂ©alisĂ© ce que faisait son subordonnĂ©, il lui a criĂ© : âNon non non non non ! tu es entrain de faire quoi ?â Et un choc est venu sur son visage », a ajoutĂ© lâavocat du dĂ©putĂ©.
Ă la fin de la plainte, lâavocat Wiesel a exigĂ©: « Les policiers doivent ĂȘtre suspendus de leurs fonctions au moins jusquâĂ ce quâils soient poursuivis, et Ă©galement pour ouvrir une enquĂȘte sur lâaffaire », Wiesel a signĂ© la plainte du dĂ©putĂ© Limor Son Har-Malech.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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