La majeure partie du Liban n’a pas d’électricité. La dernière centrale électrique en activité du pays, Zaarani, a cessé ses activités en raison de l’épuisement des réserves de combustible. 

Aujourd’hui, le pays tout entier se retrouve sans approvisionnement centralisé en électricité, y compris d’importantes infrastructures telles que les aéroports, les stations de pompage d’eau et les prisons.

Il est conseillé aux habitants du sud du Liban d’économiser l’eau, car les stations de pompage pourraient cesser de fonctionner en raison d’une panne de courant.

 

 

La panne d’électricité était le point culminant d’ une crise énergétique de longue durée qui dure depuis des années. Un pays où, même avant cette crise, l’électricité n’était fournie au mieux que quelques heures par jour, se trouve aujourd’hui dans une situation d’effondrement énergétique complet. 

La plupart des régions sont déjà habituées aux longues coupures de courant et utilisent des générateurs depuis longtemps, mais même cette mesure pourrait ne pas sauver la situation, car la charge sur les générateurs augmente plusieurs fois.

 

 

La situation actuelle s’explique non seulement par l’épuisement des réserves de carburant, mais aussi par l’incapacité du gouvernement libanais à payer les approvisionnements en pétrole irakien, ce qui pourrait aider le pays à surmonter la crise. 

Dans le passé, le Liban a signé un accord avec l’Irak pour la fourniture d’un million de tonnes de pétrole par an, mais le non-paiement de la dette a entraîné une réduction puis un arrêt complet des approvisionnements.

Certains experts suggèrent qu’à court terme, les centrales électriques pourraient être partiellement approvisionnées en carburant provenant des réserves de l’armée libanaise ou en achetant de l’électricité à des producteurs privés.

Entre temps, le hezbolah continue de payer des missiles et bunker contre Israel, sur le dos des civils libanais.