Le complexe où se cachait le leader de l’ Etat islamique était situé près de la ville de Barisha dans le nord de la Syrie, à environ 7 km de la frontière turque, est avec les coordonnées satellites : 36 ° 9’57.18 « N 36 ° 37’37.99 » E.
Un début d’information a été connue grâce à des agents irakiens qui ont arrêté l’assistant principal du chef de l’Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi et ont utilisé l’application télégramme sur son téléphone portable pour attirer et capturer quatre autres responsables de l’organisation.
Hisham al-Hishami, conseiller en matière de sécurité auprès du gouvernement irakien, a déclaré qu’Ismail Al-Ithwai, connu sous le nom d’Abou Zayed al-Iraqi, avait été capturé par la Turquie en février et extradé aux services de renseignements irakiens. Il l’a décrit comme un conseiller direct d’Al-Baghdadi, chargé de transférer des fonds sur les comptes de l’organisation dans des banques de différents pays.
Les agents irakiens ont utilisé son compte télégram pour inciter les autres hauts responsables à franchir la frontière entre la Syrie et l’Iraq, où ils ont été appréhendés. Parmi eux se trouve Saddam Jamal, un citoyen syrien qui a exercé les fonctions de gouverneur de l’organisation dans la province de l’Euphrate. Selon Hisham al-Hishami, Ismail Al-Ithwai et Jamal sont les plus hauts responsables de l’Etat islamique qui ont déjà été arrêtés en vie.
Le complexe a été construit en 2018 par l’organisation Tanzim Hurras al-Din, commandant de l’organisation terroriste Al-Qaïda.
Ismail Al-Ithwai extradé vers l’Irak a fourni des informations précieuses qui ont aidé le personnel des agences de renseignement à achever les pièces manquantes du puzzle et des cachettes d’Al-Baghdadi ». « Ismail Al-Ithwai nous a fourni des informations sur cinq personnes, dont lui-même, qui ont rencontré Al-Baghdadi en Syrie et sur les différents endroits où elles ont été utilisées. »
Après la chute de l’Etat islamique en 2017, Ismail Al-Ithwai s’est enfui en Syrie avec son épouse syrienne.
Un autre tournant a eu lieu plus tôt cette année, lorsqu’une opération conjointe des services de renseignement américains, turcs et irakiens a capturé d’autres hauts responsables de l’organisation, dont quatre Iraquiens et un Syrien.
Récemment, le rôle de la milice a été réduit à la sécurisation de hauts responsables de l’Etat islamique pour un prix généreux, bien sûr, et une équipe spéciale, sélectionnée un par un, en fonction de ses compétences, qui devait assurer la protection du Chef Al-Baghdadi dans tous ses mouvements en Syrie et en Irak.
Puis une nouvelle faille de sécurité a permis de localiser le chef terroriste et permis aux États-Unis de connaitre la position actuelle du dirigeant.
Les Turcs ont affirmé hier, mais aucune autre source n’a pu confirmer sa véracité selon laquelle Al-Baghdadi aurait été liquidé dans le complexe de Barisha 24 heures seulement après son arrivée sur les lieux avec son entourage .
De leur côté, les Kurdes ont déclaré hier que la localisation de Al-Baghdadi était sous surveillance depuis plus de six mois et que leurs habitants étaient des partenaires à part entière qui aidaient les informateurs opérationnels et ont permis au commando de la marine américaine, les Sea Lions, d’éliminer Al-Baghdadi.
De nombreux autres prétendent être un partenaire dans la réussite de l’opération américaine, mais il convient également de noter que toutes les informations publiées sont clairement inexactes et ont pour but de jeter du sable sur les yeux des plus curieux afin de ne pas dévoiler les méthodes et mesures qui ont permis de mettre fin à l’opération visant à éliminer Al-Baghdadi, peut-être le terroriste le plus dangereux de l’histoire.
Hier, au lendemain de l’assassinat d’Al-Baghdadi, le porte-parole de l’organisation a également été éliminé en raison d’une atteinte à la sécurité survenue au cours de la « tourmente » qui a éclaté au sein de l’organisation après l’assassinat du dirigeant.
