Renana Meir été témoin de l’assassinat de sa mère, Dafna, par un terroriste arabe. Elle se tiendra, avec son père, Natan, devant les Nations Unies à New York, ce lundi pour parler des réalités du terrorisme pour les victimes israéliennes.

Le bâtiment de l’ONU à New York a été construit pour symboliser l’unité des nations du monde et leur lutte commune pour l’amélioration de leur vie. Au cours des dernières années, cet endroit est devenu un symbole pour les pro-palestiniens et une arène dans laquelle la décision est toujours prise contre Israël tout en ignorant la réalité sur le terrain, pour Israël en général et pour les victimes du terrorisme palestinien en particulier.

Cette famille a connu le terrorisme arabe de la manière la plus dure possible, elle veut dire au monde clairement et sans équivoque: «Écoutez notre douleur, cessez de soutenir le terrorisme ».

Le 17 Janvier, Dafna Meir, 38 ans, se tenait à l’entrée de sa maison à Otniel avec sa fille de 17 ans, Renana. Tout à coup, elle a été attaquée par un terroriste de 16 ans armé d’un couteau. Avec la force qu’elle pouvait rassembler dans ses derniers moments, Dafna a combattu le terroriste pour l’empêcher d’entrer dans sa maison et nuire à ses cinq autres enfants, qui étaient à l’intérieur. Enfin, le terroriste a fui, et Dafna est morte. Deux jours plus tard, il a été pris dans sa maison dans un village près de Hevron et a été inculpé pour assassinat.

L’assassinat choquant de Dafna Meir, fait partie de l’une des dizaines d’attaques terroristes et les tentatives d’attaques menées dans la dernière vague de terrorisme qui ne suffisait pas à recevoir une condamnation du terrorisme de la part de l’ONU.

Au contraire, un peu plus d’une semaine après l’assassinat de Dafna, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a comparu devant le Conseil de sécurité et a révélé sa compréhension des attaques contre Israël. « Il est dans la nature humaine de réagir à l’occupation, » a-t-il dit. «La frustration palestinienne est de plus en plus sous le poids d’un demi-siècle d’occupation et la paralysie du processus de paix.».

Telle est la réalité que Renana Meir et son père vont chercher à changer. Ils sont arrivés à New York à la fin de la semaine, à l’invitation de l’ambassadeur d’Israël Danny Danon à l’ONU et le One Family Together, une organisation qui se consacre à aider les victimes du terrorisme et leurs familles. Les deux devraient prendre part à la discussion aujourd’hui concernant le terrorisme.

Renana et son père sont arrivés aux États-Unis et ont rencontré Danon avant leur visite à l’ONU. Ils ont partagé le but de leur visite et leur intention de faire entendre la voix des victimes du terrorisme devant les représentants du monde.

«Avec un cœur douloureux et des saignements, nous sommes venus pour demander à la communauté internationale de comprendre les victimes du terrorisme palestinien ». Ils ont en outre fait allusion à des remarques passées controversées du secrétaire général: «Nous entendons ceux qui disent que cela vient de la frustration, mais nous leur demandons, si nous n’avons pas une plus grande frustration chez nous ? »

Israël a officiellement protesté à plusieurs reprises sur le fait que les attaques terroristes contre les Israéliens ne méritent pas la condamnation par l’ONU, tandis que d’autres attaques terroristes dans le monde entier (tels que ceux de Paris en Novembre dernier ou à Bruxelles il y a trois semaines) reçoivent une condamnation sévère et détaillée.

Selon Danon, après les attentats de Paris et de Bruxelles, le Conseil de sécurité a publié pas moins de 12 messages de condamnation, mais concernant les victimes du terrorisme en Israël, ce fut complètement différent. «Le conseil refuse de condamner le terrorisme palestinien, qui a tué 34 victimes israéliennes depuis le début de la vague actuelle d’attaques », a-t-il dit ce week-end à Yedioth Ahronoth. L’ambassadeur a répété la demande israélienne que l’ONU employait un «double langage».

Danon espère maintenant que Natan et Renana vont réussir à changer de manière significative l’attitude de l’ONU envers le terrorisme palestinien, ou du moins exposer l’hypocrisie de l’organisation. « Nous allons montrer au monde la vérité du terrorisme palestinien », a-t-il dit.

«L’ONU doit condamner l’incitation palestinienne et donner un message clair et net qu’il n’y a pas de différence entre le terrorisme en France ou en Belgique et le terrorisme en Israël. »