AprĂšs le dĂ©pĂŽt de lâacte dâaccusation contre elle, Noa Goldenberg, accusĂ©e dâavoir jetĂ© du sable sur le ministre Ben Gvir, Ă©voque lâaffaire, nie lâacte et partage son sĂ©jour en prison et le traitement que la police lui a rĂ©servĂ© selon elle.
Dans un message quâelle a Ă©crit, Goldenberg a expliquĂ© son acte : « Vendredi dernier, je suis arrivĂ©e Ă la plage avec des amis. Quelques minutes aprĂšs ĂȘtre entrĂ©s dans lâeau, nous avons remarquĂ© que Ben Gvir Ă©tait sur la plage. Nous avons parlĂ© de la raison de sa presence Ă la mer, Ă©tant donnĂ© quâil devait avoir des choses plus importantes Ă faire. Bien sĂ»r, je ne lui ai pas jetĂ© de sable, ni de boule de sable, ni de boue. Soudain, jâai vu quâon me montrait du doigt, et au bout de quelques minutes, deux sauveteurs sont arrivĂ©s et mâont dit que je devais sortir de lâeau, car jâavais jetĂ© du sable sur Ben Gvir.
« Je leur ai rĂ©pondu que je nâavais rien pour sortir parce que je ne lâavais pas dâhabits. Jâai partagĂ© avec mes amis que je ne comprenais pas ce qui se passait ici, puis les sauveteurs sont revenus et mâont dit que si je ne sortais pas maintenant, ma situation ne fera quâempirer et je devrais vraiment sortir. Mes amis ont créé un tampon entre moi et les sauveteurs car ils ont commencĂ© Ă devenir menaçants et agressifs. AprĂšs quelques minutes, le sauveteur a appelĂ© tout le monde Ă sortir de la plage. Je suis allĂ© directement voir le policier et il mâa dit quâil mâarrĂȘtait en tant que suspect pour avoir agressĂ© une personnalitĂ© publique.
« Le policier a annoncĂ© quâil avait dĂ©cidĂ© de mâenfermer, jâai commencĂ© Ă pleurer »
« Ă ce moment-lĂ , lâagent de sĂ©curitĂ© du ministre a commencĂ© Ă prendre des photos de moi alors que je portais un maillot de bain. Jâai demandĂ© au policier de mâaider et de lui demander dâarrĂȘter, mais il ne sâest pas arrĂȘtĂ©. Je nâai mĂȘme pas rĂ©alisĂ© ce qui se passait et comment vendredi aprĂšs-midi, alors que je passais du temps avec mes amis Ă la plage, je me suis retrouvĂ© soudainement dans une voiture de police en route vers le commissariat. Au commissariat, jâai attendu environ 3 heures jusquâĂ ce quâils mâamĂšnent.  » Jâai Ă©tĂ© interrogĂ© alors que jâĂ©tais encore en maillot de bain et couvert de sable.  »
« Mes parents mâont apportĂ© des vĂȘtements de rechange et mes mĂ©dicaments au commissariat. Quand je les ai vus, jâai encore fondu en larmes, jâĂ©tais hystĂ©rique, je leur ai dit Ă quel point jâavais peur et quâils mâaideraient, et la police a demandĂ© Ă mes parents de quitter les lieux. Vers 20h30, nous avons quittĂ© la gare en voiture, les mains et les pieds menottĂ©s, jâai pleurĂ© tout le long du trajet, jâavais vraiment peur de lâinconnu. AprĂšs une quinzaine de minutes de route, la police a arrĂȘtĂ©e la voiture sur le bord de la route et jâai dĂ©couvert quâil y avait une crevaison.
« La police mâa ignorĂ©, a fait des rondes prĂšs de la prison Ă cause des manifestations »
« Quand nous sommes arrivĂ©s, on nous a dit que nous devions attendre environ une demi-heure parce quâun dĂ©compte Ă©tait en cours. La policiĂšre est allĂ©e dĂ©poser mes formulaires et est revenue au bout de quelques minutes nerveusement car elle a vu quâaucun des formulaires qui lui avaient Ă©tĂ© remis du poste avait Ă©tĂ© signĂ©, nous avons donc dĂ» retourner au poste de police de Tel Aviv. Pendant tout ce temps, jâĂ©tais toujours menottĂ© avec les mains et les pieds. Pendant tout le trajet, jâai attendu au poste pendant encore une demi heure avec mes jambes menottĂ©es, et cette fois, ils ne mâont pas laissĂ© prendre une bouteille dâeau.
« Quand nous sommes arrivĂ©s Ă Neve Tirzah, les policiers ne savaient pas par oĂč entrer, alors ils se sont arrĂȘtĂ©s et ont bu du cafĂ© pendant que jâĂ©tais assis dans la voiture, continuant Ă pleurer et tout simplement incapable de comprendre la situation dĂ©lirante dans laquelle je me trouvais. Plus tard, jâai rĂ©alisĂ© quâils faisaient juste une ronde parce que les manifestations prĂšs de la prison avaient commencĂ©. Quand jâai essayĂ© de lui demander pourquoi ils ne me laissaient pas entrer, il mâa simplement ignorĂ©. Au bout de quelques minutes, les menottes mâont fait trĂšs mal et jâai failli tomber de la voiture. »
« Quand je suis arrivĂ© dans la cellule, jâai Ă©tĂ© horrifiĂ©, tout le stress et la peur se sont avĂ©rĂ©s justifiĂ©s »
« Pendant lâexamen mĂ©dical, jâai entendu des cris de la part de ma famille, de mes amis et des manifestants de lâextĂ©rieur, et cela mâa aidĂ© Ă tirer un peu de force dâeux. MĂȘme si on mâa dit que je verrais une assistante sociale Ă mon arrivĂ©e parce que câĂ©tait mon premier sĂ©jour en prison, je nâai pas reçu dâexplication ni de conseils dâun travailleur social et la peur mâa rendu fou. Quand je suis arrivĂ© Ă la cellule, jâĂ©tais juste horrifiĂ©, tout le stress et la peur que jâavais se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre justifiĂ© ! »
« Dans la cellule en face de moi, il y avait des femmes qui criaient et frappaient aux portes toute la nuit sans arrĂȘt, assises nues par terre et dĂ©fĂ©quant dessus, et qui nâarrĂȘtaient jamais de crier et de faire du bruit. Je nâarrivais pas Ă dormir une minute, Ă cause du bruit, de la puanteur et surtout de la peur. A cinq heures du matin, nous Ă©tions dĂ©jĂ rĂ©veillĂ©s pour compter et câest comme ça que ça sâest passĂ© toute la journĂ©e. Jâai criĂ© et frappĂ© poliment et jâai suppliĂ© de parler Ă mes parents. Ils mâont dit que jâirais probablement au tribunal dans la soirĂ©e, jâattendais juste ce moment pour sortir. »
« Nous sommes partis au tribunal vers 20h30. A notre arrivĂ©e, jâai entendu les appels de soutien et dâencouragement, ce qui mâa aidĂ© Ă ĂȘtre un peu plus fort avant le procĂšs. Au tribunal, ils mâont mis dans une autre cellule de dĂ©tention, toujours menottĂ©, jusquâau dĂ©but de lâaudience. La policiĂšre mâa dit, si tu oses regarder tes parents, je te ramĂšnerai en bas. Quand la discussion sera terminĂ©e, je serai contente de rentrer chez moi pour voir ma famille et le principal. Le problĂšme, câest que je ne passerai pas une autre nuit dans cet endroit terrible. MĂȘme si je suis toujours Ă la maison, je suis terriblement traumatisĂ© par tout ce qui sâest passĂ© et se passe encore.
La police a dĂ©menti les propos de la jeune femme avec une vidĂ©o que portait âlun des policiers lors de lâattaque sur la plage :
Le Porte-parole de la police a dĂ©clarĂ© que suite Ă de fausses publications qui tentent de dĂ©former les faits et dâinduire le public en erreur, nous sommes obligĂ©s de publier les camĂ©ras corporelles du policier de lâincident de lâattaque contre un fonctionnaire par lâaccusĂ©e de 27 ans de Tel Aviv.
Comme vous pouvez le voir dans la vidĂ©o, lâaccusĂ© sâest enfui dans lâeau et nâa pas obĂ©i aux instructions du policier pendant plus de 10 minutes, malgrĂ© les demandes du policier et lâannonce du sauveteur depuis le systĂšme de sonorisation de sortir de lâeau.
De plus, vous pouvez voir dans la vidĂ©o que lâaccusĂ©e est habillĂ©e et que lâaffirmation selon laquelle elle a Ă©tĂ© interrogĂ©e en maillot de bain est une affirmation fausse et infondĂ©e. Contrairement Ă ce quâelle prĂ©tend, tous les droits de lâaccusĂ©e ont Ă©tĂ© soigneusement prĂ©servĂ©s lors de lâarrestation.
Au lieu dâassumer la responsabilitĂ© de ses actes, lâaccusĂ©e blĂąme le travail des policiers qui font leur travail fidĂšlement et avec un professionnalisme digne de toute apprĂ©ciation. Le dĂ©lit dâagression contre un fonctionnaire aurait dĂ» ĂȘtre condamnĂ© avec toute la force.
*La police israĂ©lienne prend trĂšs au sĂ©rieux tout prĂ©judice causĂ© aux Ă©lus, quels quâils soient, et agira contre quiconque tente de nuire aux personnalitĂ©s publiques et aux citoyens en gĂ©nĂ©ral, de maniĂšre Ă©galitaire et impartiale.
Vous pouvez voir la vidéo sur le site de la police israélienne : https://www.dropbox.com/scl/fi/s839jhg85tfhy90iuvcwu/.mp4?e=2&rlkey=3q1rpu6p0u7sdq8x62yj0r2qm&skip_team_discovery=1&dl=0
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 â Tous droits rĂ©servĂ©s
Â