La France a accusé Israël de violations systématiques du cessez-le-feu. Hier, Paris a exprimé sa grande inquiétude à ce sujet, affirmant qu’en une seule journée, Tsahal avait violé l’accord à 52 reprises. Nous parlons de tirs sur des terroristes se déplaçant avec des armes et de vols de reconnaissance de drones dans le ciel libanais, y compris dans le sud de Beyrouth.
Selon Ynet , la France admet que le Hezbollah tente de transférer des armes vers le sud du Liban, mais exige qu’Israël « donne au gouvernement libanais et à l’armée nationale le temps de prouver leur compétence ».
On attend d’Israël qu’il agisse non pas en fonction de la situation, mais « comme écrit », c’est-à-dire qu’il soumette des plaintes à la commission de médiation concernant chaque violation commise par le Hezbollah et attende ses réactions, permettant ainsi au Hezbollah de se renforcer à nouveau dans le sud du Liban.
La commission chargée de surveiller les violations de l’accord n’a pas encore commencé ses travaux et l’armée libanaise n’est pas encore pleinement déployée dans le sud du Liban. Aux termes de l’accord, les forces armées du Hezbollah doivent se déplacer complètement au nord du fleuve Litani.
Hier, Tsahal a bombardé à deux reprises le village de Yarun, dans la région frontalière du Sud-Liban. Avant cela, un drone israélien avait détecté le mouvement d’un lanceur de missile et l’avait frappé. Les Israéliens ont ouvert le feu dans la région de Tyr à l’ouest et de Marjayoun à l’est du Sud-Liban.
Lors d’un autre incident, des parachutistes israéliens ont remarqué une activité terroriste près d’une église qui avait été utilisée auparavant par le Hezbollah. Les soldats ont ouvert le feu et tué un terroriste.
Suite à l’accord, le chef d’état-major Herzi Alevi a déclaré que Tsahal avait travaillé dur pendant la guerre avec le Hezbollah, mais qu’il agirait encore plus dur pour garantir le respect du cessez-le-feu.