La France ouvrira progressivement ses frontières aux pays extérieurs à l’espace Schengen à partir du 1er juillet. Cela a été annoncé vendredi par les chefs du ministère de l’Intérieur et du ministère français des Affaires étrangères.
La décision est conforme aux recommandations de la Commission européenne publiées jeudi. « L’ouverture se fera progressivement et différentiellement – conformément à la situation sanitaire dans les différents pays, et selon la procédure approuvée au niveau européen », ont indiqué les ministres dans un communiqué.
Il est souligné que les étudiants de pays étrangers pourront rentrer en France, où qu’ils vivent. Leurs demandes de visas et de permis de séjour seront considérées en priorité.
Pendant ce temps, demain à minuit, toutes les restrictions à la circulation au sein de l’UE introduites à la mi-mars seront levées. Le journal Le Figaro rapporte que des ressortissants des États membres de l’UE, ainsi que d’Andorre, d’Islande, du Liechtenstein, de Monaco, de Norvège, de Saint-Marin, de Suisse et du Vatican, pourront entrer sur le territoire français sans restrictions.
Les exceptions sont l’Espagne et le Royaume-Uni. Ces deux pays restent contraints et la France agira en conséquence.
À Madrid, ils ont décidé de prolonger jusqu’au 21 juin à la fois les restrictions d’entrée et une quarantaine obligatoire de deux semaines pour les arrivées des pays de l’UE. La France mettra les Espagnols en quarantaine.
Vous pouvez entrer sur le continent depuis le Royaume-Uni à partir du 15 juin, mais vous devrez vous mettre en quarantaine.
A en juger par les commentaires sur le site du Figaro, de nombreux Français sont mécontents de l’ouverture des frontières. « Bonne idée ! – ironie un lecteur. – Et puis nos hôpitaux commencent à se vider trop vite. Nous pouvons donc les remplir à nouveau et traiter le monde entier gratuitement. »
«Si je comprends bien, les étudiants des pays où sévit une pandémie seront accueillis à bras ouverts. Nous jouons à la roulette russe… Qui survivra cet été a de la chance », se plaint un autre.