La France s’indigne : IsraĂ«l libĂšre des dissidents, mais met « en danger » deux touristes politiques français !

Par Infos Israel News – 24 juin 2025

Il y a des moments dans l’histoire oĂč l’absurde dĂ©passe la satire. Et parfois, c’est mĂȘme la diplomatie française qui en est l’auteur.

Dernier exemple en date : la rĂ©action officielle de la France Ă  la frappe israĂ©lienne contre la prison d’Evin Ă  TĂ©hĂ©ran, haut lieu de dĂ©tention des opposants politiques, journalistes, Ă©tudiants, femmes libres et
 deux citoyens français retenus on ne sait trop pourquoi.

Au lieu de saluer une opĂ©ration audacieuse et symbolique qui a affaibli un pilier du systĂšme rĂ©pressif iranien et possiblement permis la fuite de nombreux prisonniers d’opinion, Paris a prĂ©fĂ©ré  s’indigner.

« L’attaque israĂ©lienne a mis en danger la vie de nos deux ressortissants », a dĂ©clarĂ© le ministre français des Affaires Ă©trangĂšres, Jean-NoĂ«l Barrot, sur X (anciennement Twitter), en appelant Ă  « l’arrĂȘt immĂ©diat des frappes afin de permettre un retour aux nĂ©gociations ».

Ah, les nĂ©gociations. Cette douce obsession française, mĂȘme avec un rĂ©gime qui pend les homosexuels, enferme les femmes sans voile et promet la destruction d’IsraĂ«l Ă  chaque priĂšre du vendredi.

Une indignation trÚs sélective

Rappelons les faits. La prison d’Evin n’est pas un centre de vacances ni un hĂŽtel Formule 1. Elle est tristement cĂ©lĂšbre pour ses tortures, exĂ©cutions arbitraires et dĂ©tentions sans procĂšs. Elle est sanctionnĂ©e par les États-Unis et l’Union europĂ©enne depuis des annĂ©es.

Mais lorsqu’IsraĂ«l, ciblant la porte d’entrĂ©e du bĂątiment dans le cadre d’une opĂ©ration de dĂ©sorganisation du rĂ©gime, frappe symboliquement ce lieu de souffrance
 la RĂ©publique française s’offusque.

Notons que, selon des sources israĂ©liennes, la frappe a intentionnellement visĂ© les portails afin d’encourager la fuite de dĂ©tenus politiques. C’est donc une libĂ©ration forcĂ©e – pas une mise en danger.

Mais en 2025, tout est inversĂ© : libĂ©rer un dissident, c’est menacer un citoyen français.

Les deux Français, otages ou agents secrets en pause sabbatique ?

Au passage, qui sont ces mystĂ©rieux Français dĂ©tenus Ă  Evin ? Officiellement, des citoyens lambda. Dans les faits, souvent des journalistes, chercheurs, humanitaires ou
 disons-le franchement : des pions diplomatiques, piĂ©gĂ©s dans une partie d’échecs nuclĂ©aire entre TĂ©hĂ©ran et l’Occident.

Et s’il y avait un moment idĂ©al pour nĂ©gocier leur libĂ©ration, c’était prĂ©cisĂ©ment aprĂšs un coup de semonce comme celui d’IsraĂ«l. Mais non, la France prĂ©fĂšre gronder IsraĂ«l, se fĂącher tout rouge, et demander un accĂšs consulaire dans une prison dont elle a soudainement dĂ©couvert l’existence.

Une question Ă  poser Ă  monsieur Barrot : oĂč Ă©tiez-vous pendant que ces mĂȘmes citoyens français croupissaient Ă  Evin depuis des mois sans procĂšs ? Ah oui
 en train d’appeler Ă  la dĂ©sescalade.

Une frappe qui libĂšre
 et qui gĂȘne

IsraĂ«l n’a pas visĂ© Evin par hasard. Il s’agissait d’un message stratĂ©gique et moral. FrappĂ©e en parallĂšle des postes de commandement des Gardiens de la RĂ©volution, de la division Alborz et des routes d’accĂšs au complexe nuclĂ©aire de Fordow, la prison reprĂ©sente l’un des symboles les plus puissants du rĂ©gime iranien.

En la touchant, Israël a dit : « Vous voulez terroriser vos populations ? Voici le prix. »
En libĂ©rant potentiellement des opposants, IsraĂ«l a rappelĂ© au monde qu’il n’est pas simplement un État militaire, mais une dĂ©mocratie dĂ©fendant la libertĂ©.

Alors que certains osent parler de « disproportion », posons cette question simple :
Quelle autre armée dans le monde prendrait le soin de viser des portails de prison pour créer une sortie aux dissidents, sans bombarder les cellules ?

Et pendant ce temps-lĂ , la diplomatie française, fidĂšle Ă  elle-mĂȘme, s’inquiĂšte
 des dĂ©gĂąts matĂ©riels.

Diplomatie ou comédie ?

En rĂ©alitĂ©, cette rĂ©action française a tout de la comĂ©die involontaire. Elle illustre ce que certains appellent dĂ©sormais la « doctrine de la neutralitĂ© passive » : ne pas fĂącher les dictatures, blĂąmer ceux qui se dĂ©fendent, et appeler Ă  la paix au moment exact oĂč elle devient impossible.

MĂȘme l’Espagne, pourtant plus prudente, a saluĂ© « une opĂ©ration visant les symboles rĂ©pressifs du rĂ©gime iranien ». L’Allemagne, de son cĂŽtĂ©, a affirmĂ© qu’« IsraĂ«l ne peut rester sans rĂ©ponse face Ă  des attaques balistiques sur ses villes ».

Mais la France, elle, a décidé de protéger
 le régime de Téhéran contre Israël.


Conclusion : Israël frappe les murs, la France protÚge les barreaux

En refusant de reconnaĂźtre le courage et la prĂ©cision d’IsraĂ«l, la France montre une fois de plus qu’elle a plus peur de froisser les ayatollahs que de dĂ©fendre la libertĂ©.

Car dans cette affaire, ce n’est pas IsraĂ«l qui a mis des innocents en danger.
C’est l’Iran qui les dĂ©tient illĂ©galement.
Et c’est la France qui, par son silence jusqu’à aujourd’hui, a laissĂ© faire.

Israël, lui, agit.

Rédaction : Infos Israel News


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s