Le Figaro a annoncé ce matin, que malgré un arret des versements de la France et l’Europe à l’UNRWA pour complicité avec une organisation terroriste, le maire de Marseille, enivré par les prochaine élections, a décidé qu’il verserait 80.000 euros à l’agence onusienne chargée d’aider les civils à Gaza, dont plusieurs membres sont accusés d’avoir participé au massacre du 7 octobre.

Pour rappel, le 26 janvier dernier, l’UNRWA avait annoncé le licenciement de plusieurs salariés accusés par Israël d’avoir participé aux tueries par le Hamas du 7 octobre 2023.

Le 2 février dernier, le porte-parole adjoint du quai d’Orsay a affirmé que la France ne suspend pas son soutien à l’UNRWA. Avant de nuancer : «Nous avons simplement rappelé que, techniquement, ils (les versements de la France à l’UNRWA, NDLR) se font tout au cours de l’année, et que nous n’avions pas de versement prévu au trimestre 2024.»

«Ceci étant dit, compte tenu de la situation à l’UNRWA, et notamment des déclarations de son commissaire général, nous exigeons des mesures fortes de la part de l’agence des Nations unies, après les révélations extrêmement graves qui sont intervenues en fin de semaine dernière, poursuit cette source. Nous n’hésiterons pas, le cas échéant, à réévaluer nos contributions, en lien avec les Nations unies.»

Les marseillais devront participer à une « cause humanitaire douteuse »  par forcement partager par la communauté juive de cette grande ville du sud.

Cette décision de l’ancien socialiste scandalise la chef de l’opposition au conseil municipal. «Quand nous avons vu le maire de Marseille suspendre cette subvention, nous nous sommes dit qu’il s’était rangé à la raison, affirme la conseillère municipale LR Catherine Pila. Ce qui a fait plier le maire de Marseille, c’est sa majorité d’ultragauche et des rencontres qu’il a pu faire aussi avec les collectifs propalestiniens. Je pense que la décision qu’il a prise n’est pas une décision sage.» selon le Figaro.

Et Catherine Pila de justifier : «Dans les circonstances qui sont celles d’aujourd’hui, il aurait fallu faire preuve de prudence. Et la prudence, c’était d’attendre que les choses soient assainies côté UNRWA et que la communauté internationale puisse être rassurée sur la question des membres de cette association qui seraient des terroristes. Le maire de Marseille a cédé à la pression. Il a fait montre de fébrilité. Cette décision n’est pas quelque chose d’honorable pour le maire de la deuxième ville de France.» selon La Provence.

Ce lundi, l’ancienne ministre française des affaires étrangères Catherine Colonna a été nommée par le secrétaire général des Nations unies à la tête d’un groupe d’examen sur l’UNRWA.