Un missile iranien a frappé directement l’hôpital Soroka à Beer Sheva ce matin, dans le cadre d’un barrage massif de roquettes. L’impact a causé d’importants dégâts structurels : l’aile chirurgicale a été lourdement touchée, la cafétéria s’est effondrée et le bâtiment principal a été inondé. Malgré la violence de la frappe, aucun mort n’est à déplorer, grâce à l’évacuation préventive de certaines unités.
« Le plafond s’est effondré, les gens ont été projetés par le souffle. C’était comme vivre le 11 septembre », a déclaré un témoin, membre du personnel hospitalier.
Une frappe ciblée sur un hôpital – Téhéran se justifie
Selon la direction de l’hôpital, la frappe a visé le bâtiment chirurgical, déjà évacué. Le personnel soignant et les patients étaient dans les abris au moment de l’explosion. Le directeur, Dr. Shlomi Kodesh, a confirmé que l’hôpital ne recevra désormais que des cas vitaux. Le ministère de la Santé a activé des plans de transfert de patients vers les hôpitaux de Barzilaï et Assuta Ashdod.
Du côté iranien, la justification avancée est que la frappe visait un « site militaire adjacent ». Un média lié aux Gardiens de la Révolution a affirmé avoir ciblé un « hôpital militaire pour soldats », en représailles aux frappes israéliennes sur des installations médicales à Gaza.
Témoignages glaçants et scènes de panique
Des patients et membres du personnel racontent le chaos :
« Nous étions en train de manger, puis l’alarme a retenti. Quelques secondes plus tard, une explosion. Le plafond a volé en éclats », confie Ilanit, une patiente évacuée sur la pelouse de l’hôpital.
« Tout s’est brisé d’un coup. Plus rien ne tenait debout. On a l’impression d’être dans une zone de guerre totale », ajoute Yoram Hakham, membre du personnel.
Des médecins se sont réfugiés dans des abris souterrains avec les patients. Un infirmier décrit :
« Il n’y a plus de département, plus de structure stable. On a évacué en urgence vers les zones sécurisées. C’était le chaos. »
Le bâtiment principal a été partiellement inondé par la rupture des canalisations, et des soupçons de fuite de matières dangereuses ont entraîné des évacuations temporaires, sans confirmation d’incident chimique.
Une ligne rouge franchie
Le ministre de la Santé israélien, Uriel Buso, a dénoncé un crime de guerre :
« Frappes intentionnelles contre du personnel médical et des patients civils : c’est du terrorisme pur. L’Iran a franchi une ligne rouge. Grâce à une évacuation préalable, un désastre a été évité. »
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a promis des représailles sévères :
« Ce matin, les tyrans de Téhéran ont visé un hôpital israélien et des civils innocents. Nous leur ferons payer le prix fort. »
Une attaque coordonnée d’envergure
Le barrage iranien de ce matin a visé plusieurs régions d’Israël, notamment le centre et le sud du pays. Sept sites d’impact ont été confirmés jusqu’ici. Plus de 20 blessés légers et quatre blessés graves sont à déplorer, mais aucun décès n’a été signalé pour l’instant.
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