La Haute Cour a rejeté la requête déposée par l’extrême gauche contre le ministère des Transports et l’Administration de l’aéroport, et du Service général de sécurité à propos de la vérification de sécurité stricte pour les musulmans dans les aéroports.

Le principal argument du requérant, ACLU, est que les tests sur les citoyens arabes sont plus strictes que sur les citoyens juifs d’Israël. Selon elle, le critère de base utilisé et nécessaire pour vérifier les aéroports civils est en tort.

La Cour suprême a noté être « conscient de la position de la requérante », que toute distinction entre les citoyens israéliens sur la base du critère de la nationalité – même si elle est faite «dans les coulisses» n’est pas visible et ne porte pas atteinte à la dignité humaine, l’égalité, la liberté de mouvement et la vie privée.

D’autre part, les juges ont ajouté que l’alternative des tests rigoureux et uniformes pour tous les passagers soulève également des difficultés considérables, et selon la position des répondants, elles ne peuvent pas être mises en œuvre sans altérer de manière significative le contrôle de la sécurité des aéroports.

« Trouver le juste équilibre entre le besoin de sécurité dans l’aviation et le fonctionnement raisonnable des aéroports, et le maintien des droits individuels, est une tâche difficile sans précédent. Il faut se rappeler qu’un acte terroriste dans l’avion peut impliquer un coup direct dans la vie de beaucoup de personnes. Israël est le seul pays qui peut faire face à ce défi, même si on ne peut nier qu’il est confronté à des problèmes uniques, compte tenu de la nature des menaces de sécurité avec lequel ce pays fait face », ont dit les juges.