La gestion des aéroports oblige la compagnie aérienne à rembourser de toute urgence la dette accumulée depuis février, date à laquelle toute l’industrie du transport aérien dans le monde a été arrêtée.
El-Al devait des dizaines de millions de frais pour l’utilisation des bureaux et du stationnement des avions au cours des trois derniers mois, lorsque la plupart des avions sont restés au sol. Ce problème va maintenant confronter de nombreuses entreprises, car trouver un avion au sol est toujours assez cher, car les transporteurs tentent de réduire ce temps.
La gestion de l’aéroport n’est pas non plus en meilleure position en raison de la crise, elle souhaite donc reconstituer sa trésorerie épuisée.
À l’heure actuelle, le transport n’a pas encore été rétabli, même au minimum. Israël effectue des vols de passagers uniquement pour renvoyer les Israéliens dans leur pays d’origine.
El-Al a annoncé la faillite imminente de l’entreprise si l’État ne fournissait pas immédiatement une assistance. Il y a un mois, le ministère des Finances a offert 400 millions de shekels de crédit, à condition que l’entreprise investisse 100 millions dans la restructuration et la restauration, mais El-Al dit qu’elle n’a pas ce genre d’argent. 90% des employés ont été mis en congé ou mis à pied, et pour rester à flot, l’entreprise a investi dans des fonds de pension investis en actions El-Al.
L’année dernière, le transporteur national s’est retrouvé avec des pertes de millions de shekels, pour le moment il n’est plus nécessaire de parler de pertes. El Al est au bord de l’effondrement. La réunion entre la direction, la Histadrout et le comité local du syndicat de l’industrie du transport aérien s’est terminée hier avec des conflits importants.