En janvier, le ministère de l’Energie a déclaré qu’il n’excluait pas la possibilité d’arrêter le double approvisionnement en eau potable de l’État voisin en raison des déclarations anti-israéliennes de hauts responsables jordaniens, dont le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi. La reine Rania de Jordanie, née dans une famille de réfugiés palestiniens de Tul Karem, s’est également distinguée : fin octobre, elle a déclaré qu’elle ne croyait pas aux informations faisant état des atrocités du Hamas le 7 octobre. Par ailleurs, la Jordanie a rappelé son ambassadeur de Tel-Aviv.
Selon KAN Hadashot, les autorités d’Amman ont demandé à Israël de prolonger l’accord sur l’augmentation de l’approvisionnement en eau signé en 2020 par le gouvernement Bennett-Lapid. L’accord expire en mai et Amman demande une prolongation d’un an supplémentaire.
Israël n’a pas encore répondu. KAN rapporte que Jérusalem a présenté plusieurs demandes aux Jordaniens : mettre fin aux déclarations anti-israéliennes des responsables et à la campagne d’incitation contre Israël, et deuxièmement, rétablir les relations normales entre les deux pays, c’est-à-dire renvoyer l’ambassadeur à Tel-Aviv. On sait qu’Amman tente de résoudre la question de l’extension de l’accord sur l’eau par l’intermédiaire des Américains et du ministre de l’Energie Israel Katz.
La Jordanie dépend entièrement d’Israël pour des secteurs vitaux de l’économie tels que l’approvisionnement en énergie et en eau. La majeure partie de l’électricité du royaume est produite à partir du gaz israélien.