Hier soir, dernier jour avant le départ pour les vacances d’été, la Knesset a approuvé en deuxième et troisième lectures la loi anti-racket. Le nombre de cas d’extorsion d’argent aux hommes d’affaires et aux agriculteurs a fortement augmenté ces dernières années, notamment dans le nord du pays.

La loi, présentée par les députés d’Otsma Yehudit, Kreiser et Cohen, introduit une définition plus large du racket et des sanctions plus sévères pour le crime. Jusqu’à présent, pour emprisonner un mafieux , il fallait prouver le fait de l’extorsion directe d’argent, selon la nouvelle loi, maintenant il suffit de prouver la réception d’argent sans la prestation de services correspondante. Cela simplifie grandement le travail des forces de l’ordre et du tribunal.

La loi, adoptée à titre provisoire pour 5 ans, établit une peine minimale pour racket d’un montant de 3 ans et maximale de 9 ans.

La nouvelle loi permet également de confisquer l’argent reçu par les menaces des racketteurs même sans la sanction d’un tribunal pénal, mais dans le cadre d’une procédure administrative.