La lettre d’adieu que le pilote Assaf a laissĂ©e Ă  sa mĂšre

Le corps du major Assaf, ancien pilote de l’armĂ©e de l’air, a Ă©tĂ© retrouvé  (mercredi) sur le terrain d’Atlit, Ă  cĂŽtĂ© de son arme personnelle. Il l’avait achetĂ©e avec licence il y a environ un mois avec une lettre d’adieu Ă  sa mĂšre.
Assaf a Ă©crit : « J’ai enfin trouvĂ© le repos. » 

Assaf, 38 ans, Ă©tait un combattant parachutiste puis s’est enrĂŽlĂ© dans un cours de pilotage et a Ă©tĂ© formĂ© comme pilote de combat. Il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de l’armĂ©e israĂ©lienne, il y a environ quatre ans . Depuis lors, selon sa mĂšre, il souffre de troubles de stress post-traumatique.

La mĂšre, Miri, mĂšre cĂ©libataire, s’est tournĂ©e vers l’ArmĂ©e de l’Air et a demandĂ© Ă  mettre fin Ă  son service de rĂ©serve. Elle a soulignĂ© aux responsables de l’armĂ©e que son fils prĂ©sentait tous les symptĂŽmes du syndrome de stress post-traumatique. Ses vols ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s et il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© pour servir dans les rĂ©serves de la Kriya.

Pendant tout le temps oĂč il a servi dans la rĂ©serve, et mĂȘme avant cela, Miri a tentĂ© de convaincre son fils de contacter le ministĂšre de la DĂ©fense pour ĂȘtre reconnu comme post-traumatique. Assaf a refusĂ© , mais aussi de suivre un traitement . Au cours des derniers mois, il s’est enfermĂ©, a coupĂ© ses liens avec ses amis, a dĂ©mĂ©nagĂ© dans un autre appartement et a cessĂ© de travailler, mĂȘme s’il a Ă©tĂ© acceptĂ© pour Ă©tudier Ă  l’Institut Weizmann.

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Extrait de la lettre que le major Assaf a laissée à sa mÚre

Au moment oĂč la mĂšre a remarquĂ© la dĂ©tĂ©rioration de son fils, elle s’est tournĂ©e vers toutes les sources d’aide possibles, y compris les services gouvernementaux, et n’a reçu aucune rĂ©ponse. Le ministĂšre de la DĂ©fense lui a dit qu’il ne pouvait pas dĂ©terminer son handicap ni prendre soin de lui Ă  moins qu’il ne vienne seul.

Mercredi, il a mis fin Ă  ses jours et sa mĂšre exige qu’il soit enterrĂ© dans un enterrement militaire. « Il a Ă©tĂ© soldat de Tsahal toute sa vie et a traversĂ© des Ă©vĂ©nements difficiles. Il souffre d’un handicap post-traumatique non reconnu et mĂ©rite un enterrement militaire », a-t-elle dĂ©clarĂ©. Ajoutant  qu’il faut prendre soin des nombreux patients post-traumatiques qui sont parmi nous, leur Ă©tat se dĂ©tĂ©riore et ils refusent de contacter le ministĂšre de la DĂ©fense par honte ou par incomprĂ©hension de leur situation.

« Nous devons les sauver maintenant. Je me battrai pour cela et pour la reconnaissance de mon fils comme soldat de Tsahal. Je ne permettrai pas qu’il soit enterrĂ© dans un enterrement civil », a-t-elle dĂ©clarĂ©.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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