Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi a déclaré dans une interview dans le journal égyptien « Al-Ahram » qu’il voit une chance réelle de parvenir à l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, celle de fixer un calendrier pour l’achèvement de « l’occupation israélienne » et la création d’un État palestinien indépendant.

Al-Arabi a dit que les Américains «réexaminent» leur attitude sur cette question, et vont probablement ne pas s’opposer au veto à un projet de résolution, si la Grande-Bretagne et la France offrent un texte satisfaisant du document. Selon le secrétaire général de la Ligue arabe, les pays européens ont déjà manifesté leur volonté pour la reconnaissance diplomatique d’un État palestinien si, ils ne parviennent pas à reprendre les pourparlers de paix, et aujourd’hui les États-Unis ont signalé la révision de la politique traditionnelle comme celle de bloquer les résolutions « anti-Israël ».

Avant les élections du 17 Mars, remportées par Benjamin Netanyahu, les dirigeants occidentaux ont été prompts à répondre fortement au cours de la campagne électorale, concernant le discours de Benjamin Netanyahu qui a dit que si, il est au pouvoir, l’État palestinien ne sera pas.
La Maison Blanche a clairement indiqué que certaines points pourraient changer avec leur allié, si Israël ne reconnaît plus le principe de «deux États pour deux peuples, « car l’Amérique n’aura pas de raison de bloquer les tentatives à la reconnaissance diplomatique d’un État palestinien aux Nations Unies, même si les États-Unis ont toujours insisté sur la nécessité de résoudre le problème uniquement par des négociations bilatérales.

Dans une interview avec les médias américains, M. Netanyahu a tenté de rassurer qu’il avait été mal compris, il a précisé qu’il est contre « la création d’un État bi-national» mais toujours fidèle aux principes énoncés dans son discours à Bar-Ilan. Mais l’administration Obama a laissé entendre que les actions de Netanyahu n’ont donné aucune raison de croire à son attachement au principe de deux États.

Pendant ce temps, tel que rapporté, ce vendredi sur le canal de télévision 2, Naftali Bennett a déjà annoncé que le parti « Habait Hayéoudi » entre dans une coalition de Netanyahu à la seule condition de rejeter un État palestinien de la plateforme politique du nouveau gouvernement. Bennett est considéré comme l’un des candidats les plus probables pour le poste de ministre des Affaires étrangères dans le quatrième gouvernement de Netanyahu.