Voici une analyse publiée sur Israel Hayom en langue anglaise sur la « Marche du Retour » qui durera jusqu’au mois de mai :

Le retrait de la Bande de Gaza a placé la plus grande partie du Néguev et le centre du pays, et même le nord de Haïfa, à portée des roquettes du Hamas. Gaza est devenue une zone de guerre à grande échelle. Il y a eu cinq guerres, dont trois importantes, qui ont coûté la vie à des centaines de soldats et coûté plus de 20 milliards de shekels aux contribuables israéliens. Par ironie du sort, nous avons appris la semaine dernière que la gauche et l’administration civile comptent toujours les Arabes de Gaza dans leurs pronostics démographiques. Désengagement, en effet…

Ces résultats ont enseigné aux Israéliens une leçon continue sur les véritables intentions des Arabes à notre égard, et que le repli sur les frontières de 1967 n’éliminera pas la menace terroriste ni n’assouplira la pression internationale. En dépit du fait qu’Israël abandonne chaque centimètre carré de Gaza, les tirs à partir de là n’ont pas diminué et le monde n’a pas donné à Israël la légitimité de marteler les éléments terroristes qui opèrent là-bas. Après l’Opération Plomb Durci en 2009, la Commission Goldstone a essentiellement conclu qu’Israël n’avait pas le droit de se défendre. Certes, tout au long de la majorité de l’opération Tsouk Etan en 2014, Israël a tout simplement dû essayer de tirer des roquettes sur le ciel. Malheur à ceux qui concèdent et reculent.

La «marche du retour» parrainée par le Hamas est une tentative intelligente de percer la frontière et d’envoyer des centaines de milliers d’Arabes de Gaza en Israël. Où retournent-ils exactement ?

Toute la bande de Gaza leur a déjà été donnée. En 2005, Ariel Sharon a fourni la première phase du plan en 10 points aux Arabes pour «libérer chaque centimètre du territoire palestinien» gratuitement.

Les Arabes ont ensuite lancé la deuxième phase : accepter volontairement les frontières de 1967, au son des applaudissements de la gauche. Aujourd’hui, des lignes de tireurs d’élite et des tirs réels ont empêché la canaille jihadiste d’inonder le minuscule Israël et d’entrer dans les kibboutzim et les villes. Allons-nous jamais apprendre ?