Dawabsheh Reham, cette mère palestinienne âgées de 27 ans, qui a été blessée lors d’un incendie criminel sur leur maison dans le village de la Douma en Judée Samarie, a succombé à ses blessures. C’est le troisième décès dans cette attaque perpétrée le 31 juillet.
Reham a subi des brûlures sur 90 pour cent de son corps et a été hospitalisée à l’hôpital Tel Hashomer de Ramat Gan (près de Tel Aviv), où, pendant cinq semaines, les médecins ont tenté vainement de sauver sa vie.
Leur bébé de 18 mois Ali est mort instantanément dans l’attaque, tandis que son mari, qui a été brûlé à 80 pour cent de son corps, a succombé une semaine après l’attaque.
Son fils aîné Ahmad, âgé de quatre ans, a subi des brûlures sur 60 pour cent de son corps et reste dans un état grave, mais il a montré des signes positifs de reprise et a parlé avec sa famille.
Le père de la femme a dit que « le feu a détruit notre famille ». Dawabshe a travaillé comme professeur d’école dans le village de Kasra. Sur l’un des murs de l’école secondaire, on peut lire « Reham Dewasbshe – Nous t’attendons ».
Jusqu’ici, il n’y a pas eu d’annonce officielle de toute avancée dans l’enquête sur l’attaque, qui est soupçonnée d’avoir été perpétrée par des terroristes juifs, et qui a suscité une large condamnation, en poussant le gouvernement à prendre des mesures drastiques contre les militants juifs d’extrême-droite.
Deux suspects extrémistes juifs ont été placés en détention administrative, tandis que d’autres ont reçu l’ordre de ne pas se rendre en Judée Samarie. Cependant, personne n’a été accusé d’avoir participé directement à l’attaque.
La police a demandé l’aide du public, et a fait ouvrir une ligne téléphonique (050-8386626) entre 8.00 et 10.00 heures, afin d’aider à l’aboutissement de cette enquête.