Deux sur cinq des dirigeants juifs à travers l’Europe estiment que la montée de l’antisémitisme représente une «menace majeure» pour l’avenir de leurs communautés, selon un nouveau rapport.
Les responsables de la troisième enquête auprès des dirigeants juifs européens, et l’opinion Formers, ont interrogé 314 dirigeants dans 32 pays. L’enquête a été publiée cette semaine et a trouvé un intérêt particulier concernant la haine contre les Juifs sur Internet.
Cela révèle une tendance à l’augmentation des craintes chez les dirigeants juifs. En 2008, seulement 10% voyait l’antisémitisme comme la menace la plus grave face à leurs communautés. Puis, 26% dans le sondage de 2011, et aujourd’hui, c’est 40%.
La recherche a révélé que les ressortissants d’Europe occidentale interrogés étaient plus susceptibles de considérer l’ antisémitisme comme une menace par rapport à leurs homologues de l’Est, avec les 2/3 craignant que le phénomène va « augmenter de manière significative » à l’avenir.
Parmi les personnes interrogées, se trouvaient des directeurs exécutifs, coordonnateurs de programmes, des rabbins, des professionnels de l’éducation, des propriétaires de médias et des universitaires.
Alors que l’enquête menée par le Centre international pour le développement communautaire du Comité de American Jewish Joint Distribution a constaté que les craintes d’antisémitisme ont eu la plus forte augmentation, d’autres «menaces» pèsent plus lourdement sur l’esprit des gens.
Les dirigeants ont considéré que ces questions communautaires internes étaient les plus problématiques, y compris l’aliénation des membres de la communauté juive, la faiblesse des organisations juives, et un déclin démographique.
Les résultats font écho à une enquête de 2013 menée par l’Agence européenne des droits fondamentaux.
Quelque 29% des 5,847 Juifs interrogés dans neuf États membres de l’UE ont dit qu’ils considéraient que l’alya était la seule solution face à la situation actuelle.