Lâincident Ă HĂ©bron a eu de graves consĂ©quences non seulement pour les cinq soldats de la brigade Givati ââââqui ont Ă©tĂ© sanctionnĂ©s pour violence contre des civils israĂ©liens, mais aussi pour les gauchistes qui ont provoquĂ© cette violence. La police a ouvert des poursuites pĂ©nales contre trois gauchistes du groupe Bnei Avraham et placĂ© deux dâentre eux en rĂ©sidence surveillĂ©e, selon la correspondante de Haaretz, Hagar Shezaf.
Le gauchiste battu, dont lâos facial a Ă©tĂ© fracturĂ© par un soldat, a reçu une convocation urgente pour interrogatoire par la police immĂ©diatement aprĂšs sa sortie de lâhĂŽpital. Il a Ă©tĂ© interrogĂ© ainsi que deux femmes prises dans lâobjectif dâune camĂ©ra vidĂ©o. Ils sont accusĂ©s dâavoir violĂ© lâinterdiction de rester dans la « zone A » et dâavoir attaquĂ© des soldats « sur la base dâune arrestation lĂ©gale ». Tous trois sont bannis dâHĂ©bron dans les semaines Ă venir.
Pendant ce temps, les organisations dâextrĂȘme droite Im Tirtzu et le Forum juridique pour la dĂ©fense dâEretz IsraĂ«l ont rapidement lancĂ© une campagne pour « renforcer la rĂ©pression contre les organisations de gauche qui interfĂšrent avec les soldats ». Des affiches « Im Tirtzu » exhortent les juifs Ă appeler immĂ©diatement la police lorsque des « militants Ă©trangers illĂ©gaux de gauche pro-BDS » apparaissent.
La droite israĂ©lienne soutient que toute activitĂ© des « gauchistes » dans les territoires palestiniens est « illĂ©gale » et devrait ĂȘtre immĂ©diatement rĂ©primĂ©e par la police sur les dĂ©nonciations du public. Le chef de la police Kobi Shabtai, nommĂ© par Netanyahu et ministre de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure Amir Ohana, ont fait preuve dâune volontĂ© de poursuivre une telle politique.
Plusieurs soldats Givati suspendus pour avoir malmené des gauchistes à Hébron
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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