Il est strictement interdit aux officiers de Tsahal de s’exprimer sur des sujets politiques, le principe « l’armée est hors de la politique » est toujours strictement respecté – Tsahal ne doit pas interférer avec des politiciens.
En réponse à une circulaire du chef d’état-major Avivi Kochavi mettant en garde les soldats contre la responsabilité de violences injustifiées contre des citoyens israéliens (les gauchistes de Hévron qui ont pour seul but de mettre à bout les soldats) et palestiniens, le fils du futur Premier ministre Yair Netanyahu a réagit et a dit que chef d’état-major et l’ensemble du commandement de Tsahal étaient « faibles et pathétiques ».L’armée n’a pas répondu officiellement mais officieusement…
Pour rappel, le soldat Givati qui a dit à un gauchiste le provoquant, que bientôt il y aura plus d’ordres dans les territoires suite à l’arrivée de Ben Gvir , ce qui changera toute la donne sur ces anarchistes et la protection des soldats. Ce soldat courageux a été mis en prison militaire pendant 10 jours pour avoir prononcer le mot « Ben Gvir » … !
Cependant, sous couvert d’anonymat, les militaires se permettent parfois de faire des déclarations à caractère politique même si c’est interdit, seront t’ils punis comme ce soldat Givati ? Pas sur !
En effet : « Des sources au sein de la direction de Tsahal » dans les commentaires des principaux médias soulignent les facteurs politiques parmi les principales raisons de la croissance de la terreur palestinienne et disent qu’aujourd’hui, nous récoltons les fruits des actions passées de la direction politique du pays. »
Une source (toujours anonyme de Tsahal) citĂ©e par Hadashot 13 a liĂ© la nouvelle montĂ©e des groupes terroristes armĂ©s dans les territoires palestiniens au mĂ©morable « plan de paix » du prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump, dont la seule consĂ©quence pratique en 2020 a Ă©tĂ© un gel de la coopĂ©ration entre les services de sĂ©curitĂ© israĂ©liens et palestiniens.Â
« Certaines des organisations terroristes qui ont prospĂ©rĂ© l’annĂ©e dernière sont nĂ©es pendant la pĂ©riode de gel de la coordination de la dĂ©fense en 2020, six mois après l’annonce du « plan du siècle » de Trump, car pendant cette pĂ©riode, ces organisations Ă©taient lĂ©gales, de du point de vue des services de sĂ©curitĂ© palestiniens. Aujourd’hui, nous payons pour cela », ont dĂ©clarĂ© ces militaires prĂ©fĂ©rant accuser la droite israĂ©lienne que la gauche israĂ©lienne dans ce dĂ©ferlement de violence et pourtant nous ne sommes toujours pas Ă l’heurre actuelle (29/11/2022) dirigĂ© par un gouvernement de droite mais bien sous le gouvernement Lapid.Â
Cette source de Tsahal ajoute : « Parmi les facteurs compliquant la lutte contre le terrorisme, la source a nommé le changement de pouvoir, « la radicalisation de droite » dans le pays. Dans ce contexte, non seulement les « enfants des collines » lancent maintenant des pierres sur les voitures palestiniennes sur les routes, qui étaient avant des colons « respectueux des lois » et respectables. »
Ajoutant :  » Ces sentiments influent également sur les soldats de Tsahal comme l’incident à Hébron, selon l’armée, n’était que le dernier d’une série d’excès dans la brigade Givati. Le bataillon religieux « Netzah Yehuda », dans lequel servent les ultra-orthodoxes, a été complètement retiré du service dans les territoires palestiniens par l’état-major général en raison d' »excès » constants avec violence non provoquée contre les Palestiniens, maintenant ils serviront dans le Golan. »
En effet, selon Tsahal les soldats religieux sont plus violents, une autre dérive dangereuse du sectarisme communautaire dans Tsahal.
Après l’incident d’HĂ©bron, le commandement de Tsahal a informĂ© le personnel militaire que les soldats coupables d' »actions contraires Ă l’éthique » seraient immĂ©diatement suspendus du service jusqu’à la fin de l’enquĂŞte.Â