La ministre de la Culture demande d’intervenir dans le contenu radiodiffusé et ce, malgré un avertissement sévère envoyé par la production européenne annonçant que les politiciens israéliens ne devaient pas interférer dans la compétition. Miri Rgev a demandé : « Pourquoi payons-nous sans savoir où va notre argent » ?
Il semble qu’Israël ne compte pas se laisser faire, ainsi la ministre de la Culture et des Sports, Miri Regev, va exiger que la société représentant l’Eurovision s’entende avec le gouvernement sur une partie importante du contenu radiodiffusé et en particulier le contenu des vidéos qui accompagnent la compétition.
Cette semaine, le gouvernement devrait mettre au point ses propositions concernant le concours de l’Eurovision, ces dernières seront soumises à la société qui organise le concours à savoir : combien d’argent sera transféré, quels bureaux seront impliqués, et bien sûr la question de la ville où se tiendra le prochain concours de l’Eurovision. Dès cette semaine, la société devant respecter le calendrier européen, elle transmettra sa proposition finale à la Radio-Télévision de l’Union Européenne.
Regev exigera probablement sa participation à intervenir concernant la photographie , ainsi qu’aux chanteurs qui interviendront, car il y a un manque fondamental de confiance entre la ministre et la société de radiodiffusion.
Cette semaine,Regev est intervenue à la Knesset concernant l’annulation du match contre l’Argentine. Elle a expliqué que l’Eurovision est une plate-forme qui va encourager le tourisme et que c’est l’occasion de montrer le beau visage d’Israël, elle a également dit ne pas faire confiance à la société européenne.
« Dans tous les pays, la radiodiffusion publique est en accord avec leurs gouvernements respectifs, mais avec nous, la société est en train de manipuler le gouvernement », a déclaré Regev. « Le gouvernement va mettre 50 à 80 millions de NIS sans savoir de quoi il retourne, pourquoi devrions-nous mettre de l’argent sans savoir où va cet argent? »
Elle a également dit que « la coordination n’est pas un mot sale. »