Le porte-parole de Tsahal a autorisĂ© la publication aujourdâhui (mercredi) que trois soldats et une paramĂ©dique de Tsahal ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans lâexplosion dâun bĂątiment Ă Rafah : Le capitaine Daniel Maimon Tuaf, le sergent Amit Bachari et le sergent Dotan Shimon ont combattu dans le bataillon Shaked. La sergente Agam Naim Ă©tait ambulanciĂšre dans le bataillon 52.
Un officier et deux soldats ont Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ©s . En outre, un officier de la patrouille de Givati a Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ© par des tirs de RPG et a Ă©tĂ© soignĂ© Ă lâhĂŽpital et sa famille a Ă©tĂ© informĂ©e.
Depuis le compte Facebook du sergent Shimon Dotan, il est ecrit que la sĆur du sergent a Ă©tĂ© tuĂ©e il y a une dizaine dâannĂ©es dans un accident de voiture Ă lâentrĂ©e du Yishouv. Une douleur insondable », a-t-il Ă©crit.
La mĂšre dâAgam Naim a publiĂ© un message sur Facebook en juillet dernier dans lequel elle partage le sentiment de « perte de contrĂŽle » et de « crises dâangoisse survenues sans prĂ©paration » Ă lâannonce de lâentrĂ©e de sa fille Ă Gaza dans le cadre de ses fonctions militaires. Entre-temps, elle a partagĂ© la peur quâelle a eue lorsquâelle a appris quâun autre ambulancier avait Ă©tĂ© blessĂ© il y a quelques mois Ă Gaza, et la terreur quâelle a ressentie jusquâĂ ce quâAgam lâappelle et lui dise quâelle allait bien. »
« Agam a reçu des invitations Ă un cours dâambulancier paramĂ©dical, nous Ă©tions si heureux, peut-ĂȘtre que plus tard elle sera mĂ©decin, ça vaut le coup, nâest-ce pas ?
Elle a terminĂ© le cours avec mention et on nous a informĂ© quâelle serait au sein dâune unitĂ© militaire. Deux jours aprĂšs la fin du cours, elle Ă©tait dĂ©jĂ Ă Gaza avec le corps du gĂ©nie, nous avons arrĂȘtĂ© de respirer, la vie a changĂ©, du coup jâai fait des crises dâangoisse qui venaient subitement, Ă la maison câĂ©tait facile mais un jour câest arrivĂ© Ă la maternelle (oĂč je travaille), Agam a tĂ©lĂ©phonĂ© et mâa annoncĂ© quâelle arrivait, je nâĂ©tais pas prĂȘte, elle Ă©tait censĂ©e arriver quelques jours plus tard.  »
 » Doucement, lentement , je me suis adaptĂ©e Ă la nouvelle situation, en me disant, lâingĂ©nierie câest bien, ils viennent nettoyer les zones des bombes aprĂšs avoir dĂ©barrassĂ© la zone des terroristes puis jâentends cette nouvelle, un canon anti-aĂ©rien a Ă©tĂ© tirĂ© sur une unitĂ© de soldats du corps du gĂ©nie et huit dâentre eux ont Ă©tĂ© tuĂ©s, Agam Ă©tait chez elle ce jour-lĂ , câĂ©taient ses camarades de compagnie, ce fut une grande douleur, et beaucoup de terreur.
Un autre jour, je reçois un appel, as-tu des nouvelles de Agam ? Non, pourquoi ? Il a Ă©tĂ© annoncĂ© quâune secouriste avait Ă©tĂ© blessĂ©e. De nouveau Ă la maternelle, je mâ arrĂȘte Ă nouveau de respirer, je vois Ă nouveau du noir, jâessaie de me renseigner, encore un coup de tĂ©lĂ©phone, le blessĂ© vient de Jenine, il nây a pas de soulagement ! Ce jour-lĂ , nous ne savions pas oĂč elle Ă©tait, mais il sâest avĂ©rĂ© plus tard quâelle Ă©tait avec lâunitĂ© Givati. »
Ă la fin, elle a fait part de son inquiĂ©tude quant au retour Ă la normale dâAgam aprĂšs les horreurs de la guerre et a Ă©crit que « cette semaine encore, elle a soignĂ© les blessĂ©s, certains gravement, câest une pĂ©riode difficile, sans sommeil continu, sans respiration rĂ©guliĂšre ». Quel genre de fille aurai-je Ă la fin de la guerre ? TrĂšs bientĂŽt, ma fille spĂ©ciale rentrera chez elle en bonne santĂ© dans son corps et son esprit. Que cette guerre se termine et que nous revenions Ă la normale, pour toi ma fille, je tâattends mon amour. »
Lâorganisation des ambulanciers paramĂ©dicaux a Ă©crit : « Agam, lâune des pionnieres en tant quâambulanciers paramĂ©dicaux de combat, sâest tenu Ă lâavant-garde des batailles dans la bande de Gaza dans un rĂŽle qui exigeait une combinaison unique de courage, de dĂ©vouement et de professionnalisme sans fin. Agam Ă©tait lĂ pour se battre pour la vie de ses camarades de lâunitĂ©, assumant lâĂ©norme responsabilitĂ© de soigner et de sauver des vies dans des conditions de terrain extrĂȘmement difficiles ».
Le Conseil rĂ©gional de Menashe a participĂ© au deuil de la famille. « Deuil du dĂ©cĂšs du sergent Agam Naim, dĂ©funt du kibboutz Mishmut, qui a Ă©tĂ© tuĂ©e hier lors dâune bataille dans le sud de la bande de Gaza. Agam, fille de Dorit et Dodi Naim, sĆur de Peleg et Yuval, 20 ans est tombĂ©e. La date des funĂ©railles sera annoncĂ©e ultĂ©rieurement.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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