C’est également un signal d’alarme pour ceux qui pensaient qu’il était possible d’attendre avec des réponses plus déterminées aux attaques du Hezbollah dans le nord jusqu’à ce que nous mettions fin à la guerre à Gaza. Le tir de roquette sur le terrain de football de Majdal Shams a été très douloureux et mortel, mais il était presque inévitable dans le contexte d’un net processus d’escalade de la part de l’organisation terroriste au cours des dix derniers mois : chaque assassinat au Liban entraîne un tir de barrage plus lourd, des roquettes et de nouvelles tentatives visant à frapper Israël avec des drones explosifs.
Et peut-être que nous ne l’avions pas remarqué, mais sans l’interception réussie hier du drone envoyé par le Hezbollah vers la plate-forme gazière en Méditerranée, nous serions peut-être aujourd’hui, à Dieu ne plaise, dans un endroit complètement différent et dans le au milieu d’un événement beaucoup plus important.
L’essentiel est que la réponse israélienne à ce qui s’est passé à Majdal Shams, calculée mais puissante, doit faire comprendre à Nasrallah que l’ère des équations et des réponses mesurées touche à sa fin. Les éliminations ciblés ne suffiront pas à eux seuls.

