Une tempête a éclaté aux États-Unis à la suite de la réponse du président sortant Joe Biden à Neria Kraus, correspondante de la chaîne israélienne Channel 13, en réponse à une question sur les otages dans la bande de Gaza.

Lors d’une rencontre dans le Bureau ovale avec le président, Neria Kraus a demandé au président : « Pensez-vous pouvoir conclure un accord pour les otages avant la fin de votre mandat ? » Biden, visiblement agacé par le nombre de journalistes présents dans la pièce, a répondu : « Tu penses que tu vas te cogner la tête contre la caméra derrière toi ? » avant de passer rapidement à un autre sujet.

La courte séquence vidéo est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, atteignant des dizaines de millions de vues et faisant l’objet de nombreuses reprises dans les médias américains, notamment Fox News, le New York Post, ainsi que le Daily Mail et le Telegraph au Royaume-Uni. Certains membres du Congrès ont vivement critiqué Biden pour sa réponse jugée étrange.

Dans une interview au New York Post, Kraus a largement commenté l’incident : « Je pense que la réaction du président sortant montre qu’il est conscient que le temps lui est compté pour parvenir à un accord. Compte tenu de la réalité politique, il ne peut pas fournir une réponse claire. »

Malgré les critiques à l’encontre de la réponse de Biden, Kraus a souligné son engagement envers la question des otages : « Je peux attester que le président Biden est déterminé à libérer les otages. Il a entrepris de nombreuses démarches et a failli conclure un accord il y a quelques mois. »

Elle a ajouté : « Cela fait plus d’un an – plus de 400 jours – et je lis en ligne que certaines personnes pensent qu’il est légitime de cesser d’en parler. Pour moi, ce n’est pas une option. Je continuerai à poser des questions sur les otages encore et encore jusqu’à ce qu’ils soient tous rentrés chez eux. »

Hier, Biden a rencontré le président Isaac Herzog à la Maison-Blanche et a déclaré que « son engagement envers Israël est indéfectible ». Biden a réitéré son engagement à ramener les otages en déclarant que « parvenir à un accord est une priorité absolue ».