Des sources syriennes informées affirment que le système de défense aérienne mis en place par les Russes pour protéger leurs forces inclut les systèmes et les sites d’armes suivants :

Dans la zone du « Hamimim » russe près du district de Latakia au nord-ouest de la Syrie :

* – 6 systèmes Fantser-SS

* Batterie Pantsir-S. (Il y a probablement une autre batterie mais son emplacement est actuellement inconnu)

* Une batterie de missile S-400 avec quatre lanceurs.

Dans les montagnes près de Mitziaf :

* – 2 batteries de Fantser-S.

* Une batterie de missile S-400 avec quatre lanceurs.

Dans les environs de la ville portuaire de Tartous:

* – 4 batteries de Pantsee-Es.

Présentation du système de défense aérienne russe en Syrie :

Ce serait une erreur de penser que les Russes se cantonnent à un système de défense aérienne local protégeant leurs deux sites stratégiques les plus importants en Syrie : l’aérodrome contrôlé par les Russes et le port de Tartous, où ils ne contrôlent qu’une zone spéciale.

Désormais, la Russie contrôle tout l’espace aérien syrien et elle imposera son intérêt suprême à quiconque souhaite l’utiliser sans son accord.

Luftabwehrkomplex Panzir-S auf dem russischen Militärstättzpunkt Hmeimim (Archivbild)

De hauts responsables de l’opposition syrienne affirment que depuis hier, la Russie a effectivement « nationalisé » l’ensemble du système de défense aérienne syrien et tous les aéroports militaires du pays et les a directement subordonnés au commandement suprême russe, qui siège à l’aéroport de Hamimim, près de la ville portuaire de Lattaquié, dans le nord-ouest du pays.

L’importance de cette information est que le système de défense aérienne syrien n’est pas autorisé à tirer plus d’un missile anti-aérien sur une cible, sans l’approbation spéciale du commandement russe en Syrie.

La prise de contrôle de tous les aéroports militaires en Syrie par la Russie signifie qu’aucun avion, hélicoptère ou autre avion ne décollera de la route aérienne syrienne sans l’autorisation individuelle du contrôle aérien russe.

Une telle décision revêt une grande importance pour Israël.

Si, selon des sources étrangères, Poutine et Netanyahu ont accepté d’agir contre la présence iranienne en Syrie, la « nationalisation » du système de défense aérienne syrien ouvre la voie à la création par l’armée de l’air israélienne de la destruction de la présence iranienne sans craindre un barrage de missiles anti-aériens. Ce dernier, pouvant rencontrer une telle situation lorsque des cibles iraniennes sont attaquées.

Le « Lama » russe a une signification supplémentaire, et cette fois-ci également pour les forces aériennes alliées sous commandement américain opérant dans les cieux syriens. En fait, les États-Unis devront informer les Russes à l’avance de leurs actions dans les cieux syriens s’ils ne veulent pas faire face à un état de défense aérienne contre eux. Les Russes seraient heureux de « donner des leçons » aux Alliés par l’intermédiaire de leur mandataire syrien, sans crainte de subir des dommages.

Les Turcs, qui exploitent déjà une force aérienne contre des cibles en Syrie, ont déjà appris que, sans coordination préalable avec les Russes, leurs appareils risquent d’être détruits.

Une nouvelle aube s’est levée aujourd’hui sur la Syrie. Peut-être ne réalisons-nous pas encore toute la signification, mais nous devons absolument calculer à l’avance un itinéraire en ce qui concerne l’activité dans les cieux de la Syrie !