Les autorités suisses ont commencé à distribuer des comprimés Lugol qui empêchent la pénétration de matières radioactives dans les cellules sanguines.
Bien sûr, cela est seulement indiqué à titre préventif et il n y a aucune raison de paniquer.
L’iode est utile en cas de catastrophe nucléaire : pourquoi et dans quels cas ?
Dans le cas de fusion du cœur du réacteur des centrales nucléaires à fission de Fukushima, qui libérerait de l’iode radioactif (I-131), l’iodure de potassium est nécessaire pour protéger la thyroïde des effets néfastes de l’iode radioactif (l’un de ces effets étant le cancer de la thyroïde), surtout pour les gens les plus exposés autour des centrales nucléaires accidentées.
L’iodure de potassium a une forte affinité avec la glande thyroïde et saturera le tissu pour empêcher l’absorption de l’iode radioactif. Pour résumer, l’iode est nettement moins utile (voire inutile, sauf si votre gouvernement vous demande d’en prendre) en cas d’accident nucléaire, si vous habitez à plus de 8 000 km de la centrale nucléaire où l’accident à eu lieu (le risque d’exposition à l’iode radioactif devenant alors vraiment très faible).
Beaucoup d’experts estiment d’ailleurs que la distribution des pilules d’iode par le gouvernement concerné est une mesure de prévention excessive et non nécessaire, faite dans la précipitation uniquement dans le but de rassurer les gens.