La tension dans le sud du pays se poursuit, après la poursuite des tirs de roquettes d’hier sur Israël. Dans l’après-midi, trois roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza en direction de la côte Ashkelon, dont au moins deux ont explosé en territoire israélien. En réponse, des chars de Tsahal ont tiré sur des positions du Hamas. Gaza a signalé quatre blessés légers.
Au cours de la nuit, deux fausses alarmes ont été entendues à Zikim et sur la côte Ashkelon. Un porte-parole des FDI a déclaré qu’une alarme avait sonnée inutilement au kibboutz Zikim.
Une roquette a heurté une cour familiale hier, causant des dégâts. Une autre chute a été constatée dans une serre située dans les zones agricoles d’une des localités proches de la bande de gaza. Dans la soirée, des alarmes se sont à nouveau déclenchées sur la côte d’Ashkelon, mais l’examen a révélé qu’il s’agissait de fausses alertes.
Dans la nuit de mardi à mercredi, 15 frappes aériennes ont ciblé la bande de Gaza. Les cibles comprennent un tunnel offensif et des cibles de la puissance navale du Hamas. Cela fait suite à la fusillade d’Ashdod et d’Ashkelon lors du discours du Premier ministre lors d’une conférence électorale à Ashdod.
Malgré le nombre relativement élevé de cibles qui ont été attaquées hier, les attaques ne montrent pas d’augmentation de la politique de réaction d’Israël. À la veille des élections israéliennes, ils ne veulent pas être entraînés dans un conflit à Gaza, la réponse israélienne a donc été très modérée. Pour Israël, il est clair que le coupable est le Jihad islamique, mais il continue de frapper les cibles du Hamas et non celles du Jihad.
La défense estime que de fortes tensions se maintiendront dans les prochains jours. Des responsables de la sécurité ont déclaré que le Jihad islamique voulait influencer les élections israéliennes, en particulier après avoir été encouragé par le grand impact des tirs de roquettes sur Ashdod lors du discours du Premier ministre.
La haute alerte dans le sud devrait se poursuivre dans les prochains jours, de même que la préparation accrue du système de défense aérienne dans la région. Les FDI prennent également en compte la possibilité que des organisations terroristes dans la bande de Gaza tentent de lancer des attaques contre les forces des FDI opérant dans la zone de la clôture et, en conséquence, les combattants sont formés sur le terrain.