Face à la fermeture des routes traditionnelles de transfert d’argent, l’Iran cherche à faire de l’Irak et de la Turquie des centres névralgiques pour financer l’organisation terroriste libanaise, en grave détresse économique
Téhéran intensifie ses efforts pour trouver des solutions créatives permettant de transférer des fonds au Hezbollah, à la suite de la guerre qui a bloqué les voies traditionnelles de financement de l’organisation. Aujourd’hui (samedi), nous avons rapporté dans « Les Informations du Samedi » sur Kan 11 que la République islamique élargit désormais ses opérations au-delà de la Turquie, en intégrant également l’Irak comme axe central supplémentaire pour ces transferts.
Selon les informations dont nous disposons, l’Iran agit pour faire de l’Irak et de la Turquie des points clés dans le transfert d’argent vers l’organisation terroriste chiite basée au Liban. Les fonds sont transférés via un réseau complexe comprenant des changeurs de devises et des vols civils en provenance de ces deux pays à destination du Liban.
Des responsables iraniens impliqués dans cette opération entrent et sortent librement par l’aéroport de Beyrouth, ce qui permet une coordination étroite et un contrôle serré de ce nouveau réseau de transferts financiers.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :