La traite des ĂȘtres humains via Facebook existe depuis 2018

Au cours des deux derniĂšres semaines, des dizaines de mĂ©dias ont publiĂ© des enquĂȘtes internes et des documents Facebook sur la façon dont les produits de la sociĂ©tĂ© nuisent aux utilisateurs, et leurs crĂ©ateurs et propriĂ©taires ferment les yeux sur les problĂšmes. RĂ©cemment, CNN les a rejoints, publiant un article rĂ©vĂ©lateur sur ce que Facebook sait des cas de traite des ĂȘtres humains via le rĂ©seau social, mais ces publications ne sont pas correctement modĂ©rĂ©es.

Selon les documents de l’enquĂȘte journalistique, la sociĂ©tĂ© Facebook savait que les trafiquants d’ĂȘtres humains utilisaient ses plateformes Ă  leurs propres fins, au moins depuis 2018, mais la situation n’a dĂ©rapĂ© qu’en 2019 avec le scandale avec Apple, qui menaçait de supprimer les applications Facebook et Instagram de son App Store.

Des informations sur cette menace pour Apple ont fait surface il y a tout juste un mois, comme le rapporte le Wall Street Journal, dĂ©crivant les problĂšmes de modĂ©ration de ce contenu sur les plateformes de l’entreprise, en particulier dans les pays non anglophones, donnant des exemples de publicitĂ©s (par exemple, un Indienne de 38 ans peut ĂȘtre achetĂ©e pour 350 $). Alors que la perspective de pertes de plusieurs milliards de dollars se profilait devant Facebook, la sociĂ©tĂ© a apportĂ© des modifications d’urgence Ă  sa politique de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter, comme indiquĂ© dans une note interne, « des consĂ©quences commerciales potentiellement graves ».

Zuckerberg a rĂ©ussi Ă  Ă©viter la suppression de l’App Store, mais les problĂšmes persistent Ă  ce jour. MalgrĂ© la lutte dĂ©clarĂ©e contre la traite des ĂȘtres humains, il y a encore beaucoup de comptes dans les applications proposant d’acheter des travailleurs domestiques Ă  un prix raisonnable.

Par exemple, il est facile de trouver sur Instagram oĂč des femmes de mĂ©nage, des cuisiniĂšres et des femmes de mĂ©nage sont victimes de la traite de personnes riches, tant en IsraĂ«l qu’à l’étranger. Les victimes sont exploitĂ©es, abusĂ©es physiquement et sexuellement, affamĂ©es et impayĂ©es, et leurs papiers sont confisquĂ©s pour les empĂȘcher de fuir.

La semaine derniĂšre, des journalistes ont trouvĂ© sans trop d’efforts plusieurs comptes Instagram proposant des travailleurs domestiques Ă  la vente. Par exemple, un compte intitulĂ© « Delivering Domestic Workers » contenait des photographies et des descriptions de femmes, y compris leur Ăąge, leur taille, leur poids, la durĂ©e du contrat et d’autres informations personnelles. Facebook a confirmĂ© que ces publications enfreignent ses politiques et les a supprimĂ©es Ă  la suite d’une demande d’un journaliste.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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