Selon des sources de la défense turque, il a été révélé qu’Ankara est intéressé par un accord de rapprochement avec Israël, non seulement afin d’acheter du gaz naturel à partir de l’Etat juif, mais aussi d’acheter du matériel militaire de pointe.
Les sources ont dit que le récent discours d’un accord de normalisation est principalement alimenté par un désir turc pour une coopération militaire. La Turquie souhaitant acheter des drones de pointe UAV ainsi que des systèmes de reconnaissance et de surveillance pour ses avions de chasse.
Selon les sources, l’importance de ces liens avec Israël est basée sur la nécessité d’acheter des armes de l’Etat israélien, comme ce fut le cas dans les années 1990. Pendant ce temps, la Turquie fait face à un embargo occidental sur ses signalées violations des droits de l’homme contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), et aujourd’hui se tourne vers Israël pour acheter des biens militaires de l’Etat juif, à l’indignation d’une grande partie du monde arabe.
Ces liens se sont stoppés depuis l’infâme incident de la flottille du Mavi Marmara 2010, mais maintenant, la Turquie veut acheter du gaz naturel en provenance d’Israël qui cherche à exploiter ses ressources extra-côtières; La Turquie est confrontée à des sanctions de la Russie, son principal fournisseur de gaz, après avoir abattu l’un des avions de chasse de Moscou à la frontière syrienne.
Mais selon les sources, les autorités turques veulent faire revivre un certain nombre de projets de défense qui ont été mis en attente par l’incident du Mavi Marmara.
Après la rupture des liens, le Ministère israélien de la Défense a annulé les licences des entreprises de défense IAI et Elbit pour vendre des systèmes de pointe pour la Force aérienne turque (THK), laissant en attente un accord de 165 millions de $ en 2008 à moderniser les avions F-4 combattant la flotte d’avions de la Turquie avec les systèmes de reconnaissance et de surveillance avancées.
La Turquie a pour sa part annulé les contrats de la société de défense turque ASELSAN avec Israël.
Les drones ont également un vif intérêt pour la Turquie, après avoir acheté plusieurs drones Heron UAV à Israël dans le milieu des années 2000. Les sources ont révélé que la Turquie a maintenant une seule station de terrain pour les drones et ne peut fonctionner qu’avec trois avions sans pilote simultanément, ce qui limite considérablement ses capacités de collecte d’informations.
Les sources ont ajouté que si ces drones rencontrent une erreur technique, la Turquie aura un sérieux problème car seul Israël est capable de les réparer.