Pendant que les israéliens gagnent pas plus de 680 ILS pour une famille de 6 enfants en moyenne pour avoir un minimum d’aide par le gouvernement, les bédouins ont compris comment passer outre ce manque d’aide sociale en Israël et gagner plus d’argent que les israéliens dans le sud du pays !
Comment font ils ? C’est plus que simple !
Une gigantesque arnaque de l’Institut national d’assurance, d’un montant de 100 millions de shekels par an, a été révélé par l’ONG Regavim.
En fait la polygamie dans cette communauté n’est pas seulement liée à la tradition mais surtout au portefeuille ! C’est en fait le moteur économique grace à la polygamie dans le secteur bédouin, selon la liberté d’information du mouvement Regavim sur l’Institut national d’assurance.
À la lumière de la forte réduction des allocations familiales il y a plus de dix ans, les familles polygames ont trouvé une nouvelle ligne de revenu avec des prestations de soutien du revenu pour les femmes qui se présentent comme des mères célibataires. Une écrasante majorité de ces familles sont partenaires dans une énorme fraude de l’Institut national d’assurance.
Parce que la polygamie est interdite en Israël par la loi, les femmes polygames ne sont pas enregistrées comme mariées, mais comme célibataires avec enfants, où la première femme présente un certificat de divorce fictif selon la charia et se définit comme monoparental.
Selon l’enquête de Regavim, en 2017, les mères monoparentales du secteur bédouin ont reçu 103,5 millions de shekels en paiements de soutien du revenu, ce qui représente 4,9% des dépenses allouées à tous les citoyens israéliens.
En 2012, ces femmes ont bénéficié d’une aide au revenu de 91 millions de shekels, soit 3,6% des dépenses consacrées à ces allocations la même année, ce qui signifie que le nombre de familles participant à cette fraude a considérablement augmenté en cinq ans.
Beaucoup de femmes dans le secteur bédouin qui se disent souffrir de chômage ou de faible revenu, cache leur véritable situation financière à travers des prestations indûment perçues. En effet, si elles déclaraient sans tricher qu’elle étaient mariées, elles n’auraient pas droit à un supplément de revenu pour un parent seul.
Un rapport soumis cette semaine au ministre de la Justice indique qu’il y a 7269 femmes bédouines définies comme mères célibataires avec enfants, ainsi que des centaines d’autres femmes qui étaient divorcées et qui, après le divorce, ont donné naissance à un enfant en tant que « mère célibataire » .
Selon le Bureau central des statistiques, le pourcentage de familles monoparentales ayant des enfants bédouins est le plus élevé en Israël avec 10,2% de toutes les familles bédouines, contre seulement 5,8% des familles monoparentales juives ayant des enfants dans le pays.
Les données de l’Institut national d’assurance montrent également qu’environ 10% des femmes bédouines qui ont reçu une allocation de maternité sont des « mères célibataires ».
L’Institut national d’assurance emploie des enquêteurs pour prévenir la fraude. Dans le district de Beer-Sheva, il n’y a que 6 enquêteurs (sur 10 dans toute la région du sud) qui mènent des enquêtes sur des suspicions de fraude.
« Ces chiffres parlent d’eux-mêmes », dit Regavim.
Ci-joint un tableau du volume des paiements :
Etant donné que chez les Arabes, il y un peu moins de femmes que d’hommes, comment font ceux qui n’ont pas d’épouse, puisque certains en ont plusieurs ? Chèvre, chamelle, ânesse ?