La vidéo de la Hiloula de Rabbi Meir en Live !

C’est avec une immense joie que le site Alaexpress-News, a acceptĂ©, l’aimable proposition de l’organisation Tsahal Pizza , le film en direct du pĂšlerinage des israĂ©liens et des touristes Ă  Tiberiade Ă  l’occasion de la Hiloula de Rabbi Meir.

Aaron Sebban, le prĂ©sident de l’organisation nous a offert en direct depuis le tombeau de Rabbi Meir , des images sur une vidĂ©o filmĂ©e en live Ă  l’occasion de l’anniversaire de la mort du grand Tsadik.

Profitez pour ceux qui ne peuvent se rendre à Tiberiade de cette ambiance que vous ne trouverez nul part ailleurs, et appréciez 
.

Merci Ă  Pizza Tsahal!

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Source : Qui est Rabbi Meir Baal Haness ?

Rabbi Akiva avait 24000 élÚves, les uns plus érudits en Torah que les autres.

Ces Ă©tudiants pĂ©rirent au cours des 33 premiers jours du ‘Omer, parce qu’ils ne se

témoignaient pas de « respect mutuel ».

Rabbi Akiva restaura l’étude avec 5 restant : Rabbi Chimon Bar ‘Yo’haĂŻ, Rabbi MeĂŻr Baal Haness, Rabbi Yossi, Rabbi Né’hĂ©mia et Rabbi YĂ©houda.

Le Talmud, dans le traitĂ© Guittin (p138) raconte l’histoire suivante : l’empereur romain avait dĂ©pĂȘchĂ© NĂ©ron pour dĂ©truire JĂ©rusalem. Lorsqu’il arriva Ă  proximitĂ© de la ville, il voulut interroger le sort pour savoir si cela lui serait possible. Que fit-il ? Il lança une flĂšche du cĂŽtĂ© de l’est, et elle tomba sur JĂ©rusalem; il en fut de mĂȘme pour les 4 points cardinaux : toutes tombĂšrent sur JĂ©rusalem. Il comprit ainsi qu’il rĂ©ussirait dans son entreprise. Toutefois, il se dit : « Le Saint bĂ©ni Soit-Il dĂ©sire dĂ©truire son sanctuaire, mais Il me punira ensuite pour cela   » Il prit la fuite et se convertit au JudaĂŻsme; Rabbi MeĂŻr fut l’un de ses descendants.

 

Nos Sages disent que le vĂ©ritable nom de Rabbi MeĂŻr Ă©tait en fait « Rabbi NĂ©houraï », mais on l’appelait Rabbi MeĂŻr parce qu’il Ă©clairait les sages dans le domaine de la Halakha. Cependant, nous constatons que la Halakha n’a pas Ă©tĂ© fixĂ©e selon son opinion. Pourquoi ? RĂ©pondent nos Sages, il avait la possibilitĂ© de dire d’une chose prĂ©sumĂ©e impure qu’elle Ă©tait pure et de le prouver, et vice et versa. (Erouvin, 138).

 

Ravina disait de lui : « Lorsqu’on voit Rabbi MeĂŻr au Beth-Hamidrach, on a l’impression qu’il dĂ©racine des montagnes et les broie   »

 

Rabbi MeĂŻr a eu deux fils qui moururent de son vivant. Il fut Ă©galement tĂ©moin de l’assassinat et du martyre des justes de son temps. Il vit comment les romains lacĂ©rĂšrent le corps de son maĂźtre Rabbi Akiva, avec des peignes de fer, comment Rabbi YĂ©houda Ben Baba fut tuĂ©, comment Rabbi ‘Hanania Ben TĂ©radyone, qui rassemblait les foules et leur enseignait la Torah, fut condamnĂ© par les romains Ă  ĂȘtre brĂ»lĂ© vif. Brouria, la fille ainĂ©e de Rabbi ‘Hanania Ben TĂ©radyone devint la femme de Rabbi MeĂŻr.

 

Rabbi MeĂŻr donnait un cours au Beth-Hamidrach tous les vendredi soir. Une femme avait l’habitude de venir Ă©couter son cours. Il arriva une fois que Rabbi MeĂŻr s’étendit sur son sujet, et quand la femme retourna chez elle, les bougies de Chabbat Ă©taient dĂ©jĂ  Ă©teintes.

Son mari l’interrogea : « OĂč Ă©tais-tu ? »

« J’écoutais le discours de Rabbi MeĂŻr » rĂ©pondit-elle.

« Eh bien », dit le mari, « tu ne rentreras pas avant d’aller cracher au visage de ce bavard. »

Rabbi MeĂŻr, dans son esprit prophĂ©tique le sut; il fit semblant d’avoir mal Ă  l’oeil et demanda si une femme dans l’assemblĂ©e connaissait les murmures pour guĂ©rir et vienne pour le soulager (les murmures s’accompagnaient de crachats).

Cette femme se présenta.

« Sais-tu murmurer les formules pour les yeux ? »

« Non » fut la rĂ©ponse. Rabbi MeĂŻr lui recommanda alors de lui cracher 7 fois au visage. Il lui dit alors : « Ton mari t’a ordonnĂ© de me cracher une fois au visage, tu lui diras que tu as crachĂ© 7 fois. » Ses Ă©lĂšves s’insurgĂšrent : « Nous aurions pu faire venir ce mari et lui infliger la flagellation, jusqu’à ce qu’il se rĂ©concilie avec sa femme. »

« Mon honneur est-il plus cher que celui du CrĂ©ateur ? » rĂ©pondit Rabbi MeĂŻr. « Le Nom ineffable qui a Ă©tĂ© Ă©crit sur le parchemin doit ĂȘtre effacĂ© dans l’eau afin de ramener la paix entre un homme et son Ă©pouse. Le nom de MeĂŻr ne doit-il pas s’effacer Ă  plus forte raison ?! »

 

Elicha ben Abouya fut l’un des maĂźtres de Rabbi MeĂŻr. Son gĂ©nie Ă©tait vaste et profond, mais il abandonna la foi. Son pĂšre, Abouya, Ă©tait un des plus riches propriĂ©taires fonciers en IsraĂ«l. L’enfant d’Abouya qui reçut le prĂ©nom d’Elicha, montra dĂšs son jeune Ăąge des dispositions remarquables pour l’étude.

A un Ăąge encore jeune, il Ă©galait dĂ©jĂ  ses professeurs. L’étude ordinaire de la Loi ne suffisait plus Ă  son ardeur; il se porta sur la mĂ©taphysique.

 

Une fois, alors qu’il Ă©tudiait la Torah dans la vallĂ©e de Guinossar, Elicha vit un homme grimper Ă  la cime d’un palmier pour y attraper des oiseaux. La Torah interdit de prendre ensemble la mĂšre et les oisillons. Il faut d’abord renvoyer la mĂšre. La Torah dit au sujet de celui qui fait cette Mitsva : « Afin que tes jours se prolongent. » Il vit l’homme appliquer intĂ©gralement la Mitsva en renvoyant d’abord la mĂšre; mais en redescendant, il fut mordu par un serpent et mourut ! Elicha se dit : « OĂč est la longue vie qu’il Ă©tait sensĂ© vivre ? »

En voyant cela, il devint hĂ©rĂ©tique; on l’appela alors A’her, l’autre. En rĂ©alitĂ©, ces promesses de bonheur et de longĂ©vitĂ© ne peuvent se rapporter qu’à l’existence de l’ñme dans le monde futur. Nos sages font la diffĂ©rence entre l’usufruit de la rĂ©compense d’une mitsva dont on bĂ©nĂ©ficie dans ce monde et le « capital » rĂ©servĂ© pour le monde futur.

Rabbi MeĂŻr continua malgrĂ© tout d’étudier auprĂšs d’A’her. En Erets IsraĂ«l, on disait :

Rabbi MeĂŻr a mangĂ© la datte et rejetĂ© le noyau. Et Rabba d’expliquer : « Pourquoi les sages sont-ils comparĂ©s Ă  des noix ? C’est que les noix, mĂȘme si la coquille est pleine de boue, ce qui est Ă  l’intĂ©rieur reste propre. » Il en est de mĂȘme pour un Sage; mĂȘme si un sage s’est avili, son enseignement ne perd pas de sa valeur. »

A’her tomba malade et dut s’aliter. Rabbi MeĂŻr alla lui rendre visite et le trouva trĂšs malade. « Si je me repens Ă  prĂ©sent que je suis trĂšs malade, mon repentir sera-t-il acceptĂ© ? »

« MĂȘme lorsque l’ñme d’un homme est vacillante, son repentir est encore accepté » rĂ©pondit Rabbi MeĂŻr. A ce moment, Elicha se mit Ă  pleurer et rendit son Ăąme.

 

Rabbi MeĂŻr, fidĂšle Ă  son maĂźtre dit : « AprĂšs ma mort, j’intercĂ©derai pour lui et j’obtiendrai son pardon dĂ©finitif; ce jour-lĂ , une flamme sortira de la tombe d’A’her. » C’est effectivement ce qui se passa le jour de la mort de Rabbi MeĂŻr.

Cependant Rabbi Yo’hanan dit : « Quel est cet exploit d’avoir rĂ©ussi Ă  faire consumer son maĂźtre par le feu ? » Il ajouta : « Quand mourrai-je pour Ă©liminer cette fumĂ©e qui s’échappe de sa tombe ? » Quand Rabbi Yo’hanan quitta ce monde, il n’y eut plus de fumĂ©e sur la tombe d’A’her.

Rabbi MeĂŻr dut s’enfuir d’Erets IsraĂ«l et il mourut en Asie mais il dit Ă  ses disciples :

« Vous mettrez mon cercueil au bord de la mer, du cĂŽtĂ© de la Terre Sainte, afin que les passants s’écrient : Ici repose l’homme que des paroles haineuses ont chassĂ© du pays. » Etant parti en exil, il voulait du moins n’ĂȘtre sĂ©parĂ© de cette Terre qu’il avait tant aimĂ© que par les vagues de la mer.

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Il mourut le 14 Iyar. Ses derniÚres volontés furent exécutées : son cercueil fut ramené plus tard à Tibériade, et il fut enterré à proximité du lac de Tibériade.


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