L’ancien Premier ministre Ehud Barak a affirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu savait à l’avance qu’une opération militaire à Gaza était sur le point de se dérouler, mais a décidé d’aller à Paris et de confier à la ministre de la Culture, Miri Regev, la direction du pays.
« Le cœur lourd pour la famille M. et son unité qui a perdu un membre de sa famille, un combattant et un commandant exceptionnel », a écrit Barak sur sa page Twitter lundi, ajoutant : « On s’interroge sur le jugement de Netanyahu et mon estomac se contracte avec la pensée de lancer une telle opération, quand le chef de l’Etat a sur sa décision personnelle choisi comme Premier ministre Miri Regev (à sa place), tout en évitant à Paris des questions sur les « pots-de-vin des sous-marins ».
Alors que Barak a formulé des critiques particulièrement sévères, y compris les réponses évasives de Netanyahu hier sur l’affaire des sous-marins, les factions de l’opposition ont décidé de ne pas tenir les pourparlers avec le gouvernement aujourd’hui.
Le député Yoel Hasson, président de la faction du camp sioniste et leader de l’opposition, a déclaré aujourd’hui que son parti était parvenu à un accord avec le président de la coalition, David Amsalem : « Ce matin, nous allons mettre de côté les divergences politiques. La motion de censure du gouvernement sera retirée et la coalition a promis en retour de ne pas voter aujourd’hui au Comité de l’éducation et de ne pas promouvoir la loi sur la loyauté dans la culture. »
La faction Yesha a également retiré sa motion de censure. Le président du parti du futur, le député Yair Lapid, a déclaré : « C’est une nuit difficile pour les FDI et les habitants des environs de Gaza. Nous soutenons les combattants et les commandants de Tsahal qui ont fait preuve de courage et de détermi-nation hier et qui ont rappelé le Hamas et à tous nos ennemis qu’il n’y avait pas d’endroit où nous ne pourrions les atteindre. »
Au même moment, Netanyahu a atterri en Israël vers 10 heures du matin après 24 heures à Paris. Un communiqué de son bureau a indiqué qu’il procéderait à une évaluation de la sécurité à la Kirya, avec la participation du ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, du chef d’état-major Gadi Eizenkot, du président du Conseil de sécurité nationale, Meir Ben Shabat, et du directeur de l’ISA, Nadav Argaman.